Téhéran-IRNA- Le Mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, dans un communiqué publié mercredi 17 janvier, en réponse à la décision de Washington de réinscrire le mouvement d’Ansarallah du Yémen sur une liste partielle et partiale à l’américaine du terrorisme mondial, a fermement condamné cette décision et l'a qualifiée de mesure politisée, un parti pris manifeste contre le régime d’occupation sioniste.

Selon l’IRNA, citant l'agence de presse palestinienne "SAMA", la déclaration du Hamas souligne : « Cette action est également une tentative de dissimuler les crimes barbares et le génocide du régime sioniste dans la bande de Gaza. »

Le Hamas a ajouté que cet acte politisé et immoral prouve une fois de plus l’alignement de l’administration Biden sur les plans expansionnistes de l’Occupation sioniste en Palestine et dans la région.

Le mouvement de la Résistance a réitéré sur le fait que la politique américaine n'empêchera jamais la solidarité des nations arabes et libres avec la nation palestinienne jusqu'au déclin et à la destruction du régime occupant et à la réalisation des revendications légitimes de cette nation, y compris la liberté et l'autodétermination.

Le mouvement Hamas a également apprécié les efforts du Yémen, d'Ansarallah et de tous les groupes de résistance pour soutenir la Palestine et Al-Quds et a souligné l'unité de tous ces partis en tant que nation face à l'ennemi sioniste occupant et barbare.

Selon l’IRNA, le bureau politique du mouvement Ansarallah du Yémen a également réagi mercredi soir dans un communiqué à la décision des États-Unis d'inscrire le nom de ce mouvement sur la liste du soi-disant « terrorisme » et a souligné que cette action est un tentative désespérée de ternir l’image de ce mouvement de la Résistance et de la nation yéménite qui soutiennent la cause palestinienne et les civils opprimés dans la bande de Gaza assiégée.

Le bureau politique du mouvement Ansarallah du Yémen a également précisé : « L'action de Washington n'a aucune valeur et Washington est la principale cause de la douleur et de la souffrance du peuple yéménite. »

Il y a quelques heures, Mohammed Abdulsalam, le porte-parole d'Ansarallah du Yémen, a déclaré en réponse à cette action : « De telles mesures n'entraveront pas le soutien du Yémen à la nation palestinienne, mais nous rendront plus engagés dans notre position de soutien aux Palestiniens ».

Il a ajouté : « L'Amérique cherche des objectifs politisés et intéressés à partir de la question de nous classer sur la liste du terrorisme ».

Abdulsalam a souligné : « Ce que nous avons fait en mer Rouge était une sorte de pression pour arrêter la guerre à Gaza, et cette action américaine ne nous dissuadera pas de notre position décisive de soutien aux Palestiniens. »

Ces déclarations interviennent après que le Département d'État américain a annoncé ce soir que Washington inclurait le mouvement d’Ansarallah dans sa liste de groupes terroristes. »

Selon l'annonce du Département d'État américain, cette décision sera mise en œuvre 30 jours après son annonce, soit à partir du 16 février.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une attaque contre les positions d'Ansarallah au Yémen à la suite de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU vendredi matin.

Ces attaques ont été menées après que l'armée yéménite a ciblé plusieurs navires sionistes ou faisant route vers les ports d’Israël depuis la mer Rouge et le détroit de Bab al-Mandab au cours des dernières semaines, un pas concret pour soutenir la résistance du peuple palestinien dans la bande de Gaza qui fait l’objet d’un génocide sous un blocus.

Les forces de l'armée yéménite se sont engagées à imposer ce blocus maritime jusqu'à ce que le régime israélien arrête ses attaques sur Gaza. Ainsi elles continueront à attaquer les navires de ce régime ou les navires à destination de la Palestine occupée dite Israël depuis la mer Rouge.

Allié d’Israël, les États-Unis affirment avoir créé une coalition navale pour contrer les opérations de l'armée yéménite en mer Rouge, mais la France, l'Espagne et l'Italie ont refusé de remettre leurs navires de guerre au service du commandement américain en confirmant leur retrait de cette coalition sur la mer Rouge.

A noter que Bahreïn aussi y a participé en tant que le seul pays arabe disposé à le faire. Ce pays a également normalisé ses relations avec Israël malgré les vives protestations de son peuple.

Tags