Mokhber, lors d'une conférence de presse conjointe avec Ali Lamine Zeine à Téhéran mercredi après-midi, a noté que le gouvernement iranien avait suivi les récents développements dans le pays ami du Niger et que la République islamique tient à fournir à l'État africain son expérience dans l'annulation des sanctions illégales.
Le responsable iranien a également exprimé sa satisfaction quant à la réouverture de l'ambassade du Niger à Téhéran, soulignant que l'Iran est prêt à exporter des services techniques et d'ingénierie dans les domaines énergétiques et économiques vers la nation africaine et à l'aider à développer ses infrastructures.
Selon le premier vice-président, les entreprises iraniennes basées sur la connaissance bénéficient d’une grande capacité à répondre aux besoins du Niger dans différents domaines.
Le Premier ministre du Niger, pour sa part, a appelé à transformer les protocoles d’accord (MoU) récemment signés entre les deux pays en contrats dans les plus brefs délais.
Il a noté que la tenue de commissions mixtes peut également contribuer à développer des liens mutuels et à mettre en œuvre des accords.
Les protocoles d’accord ont été signés par les ministres des deux pays plus tôt mercredi, après que Mokhber a officiellement accueilli le Premier ministre nigérien et sa délégation qui l’accompagnait au complexe de Sa’adabad à Téhéran.
Le Niger est situé en Afrique de l’Ouest. Le pays a choisi un nouveau gouvernement l’année dernière après que le président pro-occidental Mohamed Bazoum ait été renversé du pouvoir lors d’un coup d’État militaire qui a finalement conduit à l’expulsion des forces françaises du pays.