L'agression américano-britannique a lancé, mardi matin trois raids sur le gouvernorat de Saada, situé au nord du Yémen, a rapporté l’agence de presse yéménite Saba.
Des sources locales à Sanaa ont rapporté, lundi soir, qu’une agression américano-britannique a visé la zone des dunes à Hodeidah, à l’ouest du Yémen, deux fois de suite, avec des frappes aériennes, a rapporté la chaîne Al-Manar.
L’agression américano-britannique a visé, lundi, le gouvernorat côtier de Hodeidah, sur la mer Rouge, à l’ouest du Yémen, avec 11 raids, et a également visé, avec 8 raids, la région de Ras Issa dans le district d’Al-Salif, au nord-ouest de la ville de Hodeidah.
Aussi, trois raids ont eu lieu sur des zones distinctes, depuis le district d’Al-Zaydiyah, et quatre raids à l’est de la ville de Saada, dans le nord du Yémen.
Dans ce contexte, le vice-ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Sanaa, Hussein Al-Azzi, a souligné que « l’agression américano-britannique a mené près de 300 raids sur le Yémen », ajoutant que « les États-Unis ne peuvent échapper à la punition et que toutes les tragédies et les guerres que les USA ont propagées dans toutes les régions du monde étaient fondées sur des mensonges ».
Le chef de la délégation de négociation de Sanaa, Mohammad Abdel Salam, a affirmé que « la poursuite de l’agression américano-britannique contre le Yémen ne réalisera aucun objectif ennemi, mais augmentera plutôt les problèmes au niveau régional ».
Concernant les capacités militaires yéménites, Abdel Salam a noté « qu’il n’est pas facile de les détruire et qu’elles ont été reconstruites pendant des années de guerre dure ».