Selon l’IRNA, Nasser Kanani, faisant référence à l'accueil de plus d'un million de réfugiés palestiniens à Rafah, a averti que l’agression du régime sioniste contre Rafah et la menace d'une attaque terrestre sur cette ville pourraient provoquer un désastre humanitaire et un autre crime de guerre contre les Palestiniens sans défense.
« Une telle intention et une telle action sont non seulement perturbent les négociations en cours sur un cessez-le-feu, mais encore va à l’encontre de l'ordonnance temporaire émise par la Cour internationale de Justice. Ces mesures sont un exemple des intentions malveillantes des sionistes qui violent de manière répétée toutes les normes juridiques internationales afin de les discréditer », a prévenu le diplomate.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, tout en mettant en garde contre les conséquences dangereuses de cet acte barbare et en exprimant son inquiétude quant à la poursuite du crime de génocide perpétré par le régime sioniste, a ajouté : « C'est le moment, si les Etats-Unis et les autres alliés occidentaux des sionistes sont sincères dans leurs préoccupations affichées concernant la sécurité et la stabilité de la région, ils devraient prendre des mesures immédiates pour freiner le comportement insensé des autorités sionistes consistant à tuer le peuple palestinien sans défense. »
Kanaani, attirant l'attention des assemblées internationales, des gouvernements et de l'opinion publique mondiale sur les conséquences inquiétantes de toute action militaire du régime sioniste à Rafah sur la situation des habitants et des réfugiés de cette région, a souligné la responsabilité des organisations internationales, et des Nations Unies à leur tête, pour empêcher la poursuite de l'attaque du régime sioniste contre la bande de Gaza et prévenir l'escalade du désastre humanitaire.
Environ 100 personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées lors des attaques et bombardements du régime sioniste contre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ce lundi matin 12 février 2024.
Les sources d'information ont également annoncé que la plupart des victimes étaient des femmes et des enfants.