12 févr. 2024, 19:37
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Au moins 95 civils tués dans quatre frappes illégales à Rafah (Amnesty International)

Téhéran (IRNA)- Amnesty International a déclaré aujourd'hui que de nouvelles preuves de crimes de guerre dans la bande de Gaza montrent que les forces d'occupation israéliennes continuent de bafouer le droit international humanitaire en toute impunité.

L'organisation a déclaré avoir enquêté sur quatre frappes aériennes israéliennes sur la ville de Rafah, dont trois ont été lancées en décembre 2023 après la fin de la trêve humanitaire, et une en janvier 2024, qui ont entraîné la mort d'au moins 95 personnes, dont 42 enfants.

L'organisation ajoute que la ville de Rafah, située à l'extrême sud de Gaza, est censée être la zone « la plus sûre » de la bande de Gaza, mais que les forces d'occupation se préparent actuellement à y mener une offensive terrestre.

Il a ajouté que cette offensive à Rafah aurait probablement de graves conséquences pour environ 1,4 million de citoyens et de réfugiés déplacés internes qui sont actuellement présents à Rafah après que les forces d'occupation israéliennes ont contraint des centaines de milliers de Palestiniens du nord de Gaza à se réinstaller vers le sud au début de la guerre.

Amnesty International a confirmé qu'« elle n'a trouvé dans les quatre frappes aériennes aucune indication que les bâtiments résidentiels ciblés pourraient être considérés comme des cibles militaires légitimes ou que les personnes se trouvant dans les bâtiments ciblés étaient des cibles militaires », notant que «cela soulèverait des inquiétudes quant au fait que ces frappes aériennes brutales étaient des attaques directes contre des civils ou des biens de caractère civil».

Elles devraient donc faire l'objet d'une enquête en tant que crimes de guerre, selon Amnesty International.

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