Des sources médicales ont annoncé que le nombre d'enfants décédés à cause de la malnutrition et du manque de soins était passé à 17, après le décès d'un enfant à l'hôpital Abu Youssef Al-Najjar à Rafah, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa.
L'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé dimanche que 15 enfants étaient décédés des suites de malnutrition et de déshydratation, et que 6 autres enfants étaient en soins intensifs.
La bande de Gaza, soumise à une agression israélienne continue sur terre, sur mer et dans les airs depuis le 7 octobre, vit dans des conditions humanitaires extrêmement difficiles, s'apparentant à la famine.
Les autorités d'occupation continuent d'empêcher et d'entraver l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans les régions du nord, tandis que l'aide qui parvient au sud de la bande n'est pas suffisante pour répondre aux besoins des citoyens, notamment à Rafah, considérée comme le dernier refuge pour les déplacés, malgré sa petite superficie estimée à environ 65 kilomètres carrés; Plus de 1,3 million de Palestiniens.
Les forces d'occupation ne se sont pas contentées d'empêcher l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, après avoir délibérément ciblé les citoyens alors qu'ils attendaient l'arrivée de cette aide limitée, à quatre reprises au cours des dernières 72 heures, entraînant la mort et des centaines de blessés.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a également averti que des pénuries alimentaires alarmantes et une augmentation de la malnutrition et des maladies pourraient conduire à une « explosion » du nombre de décès d'enfants à Gaza.
À Gaza, un enfant de moins de deux ans sur six souffre de malnutrition aiguë, selon les estimations de l'UNICEF publiées le 19 février.
Le nombre de martyrs résultant de l'agression en cours contre la bande de Gaza s'est élevé à 30 410, dont une majorité d'enfants et de femmes, et 71 700 ont été blessés, tandis que des milliers de victimes restent sous les décombres.