Kazem Gharibabadi a déclaré lors d'un discours prononcé lundi devant le Conseil des droits de l'homme à Genève, que le rapport de la soi-disant mission d'enquête avait été créée à la suite de pressions exercées par certains pays occidentaux et que son rapport avait été rédigé sous la pression de ces pays.
Le rôle principal dans cette campagne politique a été joué par le gouvernement allemand, le même pays qui a équipé le régime de Saddam d'armes chimiques de destruction massive tuant plus de 13 000 citoyens iraniens et en blesser plus de 100 000, a ajouté Gharibabadi.
Les États-Unis, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et le Canada, des pays soi-disant défenseurs des droits de l’homme ont exploité la mort d'une citoyenne iranienne pour dénoncer la situation des droits de l'homme en Iran, alors qu'ils ont gravement violé les droits de millions d'Iraniens en imposant des sanctions unilatérales et oppressives contre le pays. Ces mêmes pays ont également gardé le silence sur la mort de plus de 31 000 innocents et la destruction de centaines de milliers de bâtiments pendant plus de cinq mois d'agression israélienne à Gaza, a expliqué le responsable iranien.
Kazem Gharibabadi a critiqué la mission chargée d'enquêter sur la situation des droits en Iran qui n'a pas le niveau minimum d'indépendance et d'impartialité en raison de ses liens évidents avec certains pays occidentaux, soulignant que le rapport de la mission d’enquête de l’ONU manque de crédibilité juridique et judiciaire et que la République islamique d'Iran le rejette.