Cela faisait partie du programme de son parti, le nouveau premier ministre britannique, Keir Starmer, chef de file du Labour, a annoncé, le 6 juillet, lors de sa première conférence de presse à Downing Street, que la politique d’expulsion des demandeurs d’asile au Rwanda était « morte et enterrée ».
L’accord avec Kigali amorcé par l’ancien premier ministre conservateur Boris Johnson n’aurait jamais pu avoir « d’effet dissuasif étant donné qu’il concernait moins de 1 % des small boats », des embarcations de fortune arrivant sur les côtes britanniques, a poursuivi le dirigeant anglais, selon Le Monde.
L’accord signé entre Londres et Kigali avait été bloqué par de multiples recours en justice, dont un avis de la Cour suprême, fin 2023, qui le déclarait illégal.