Cinquante jours après la fin du dernier procès d'Hamid Nouri en Suède et dans l'attente du verdict, selon le centre des médias de la justice iranienne, les restrictions illégales qui lui sont imposées se sont multipliées.
Hamid Nouri, lors d'un bref contact avec sa famille vendredi 24 juin, a souligné qu'il était toujours en isolement cellulaire et qu'il n'avait pas pu accéder à un ophtalmologiste.
« Lors de la dernière audience, le juge a déclaré que mes restrictions avaient été levées, mais après la fin du procès, mes contacts avec ma famille ont été presque coupés et au cours des 53 derniers jours, j'ai pu passer de brefs appels seulement deux fois, avec des contrôles stricts et la présence d'un interprète. » a-t-il protesté contre le durcissement de ses restrictions, malgré la promesse du juge.
Hamid Nouri a également donné des détails sur les tortures physiques infligées par la police suédoise pour la première fois lors de l'appel téléphonique.
« Trois policiers suédois m'ont infligé de sévères coups à la tête et aux oreilles, ce qui continue de me causer des douleurs et des problèmes » a-t-il précisé.
« Je suis en isolement cellulaire depuis environ deux ans et huit mois, mais aucune organisation de défense des droits de l’homme ne suit ma situation » a noté Nouri.
Hamid Nouri, un ancien responsable iranien incarcéré en Suède depuis 2019 sur de fausses accusations portées contre lui par une organisation terroriste anti-iranienne (OMK).
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