Téhéran (IRNA)-Dans une scène surréaliste, un captif israélien libéré embrasse les combattants du Hamas sur la tête.

Enlevés, de nombreux Palestiniens, dont des femmes et des enfants, sont emprisonnés dans les prisons israéliennes, et des organisations de défense des droits humains critiquent leurs conditions de détention, notamment en raison de l'usage de méthodes d'interrogatoire sévères et de la durée prolongée de la détention sans procès (Détention administrative).

Les Palestiniens et les défenseurs de leur cause et des droits de l’homme considèrent ces emprisonnements comme illégaux et une violation flagrante des droits humains.

L'état de santé des prisonniers palestiniens libérés reflète la « barbarie et le fascisme » d'Israël, dénonce le mouvement palestinien de la Résistance, Hamas.

Les images des prisonniers israéliens ont montré qu'ils étaient en pleine santé physique et psychologique, contrairement aux détenus palestiniens dont l'apparence montrait des signes de négligence et d'épuisement manifestes.

« Cela illustre de manière frappante la grande différence entre les valeurs et l'éthique de la résistance et la barbarie et le fascisme de l'occupation », dénonce encore le Hamas.

Des images ont montré les captives israéliennes libérées dans des vêtements propres et soignés et portant des « sacs-cadeaux », tandis que des signes d'abus et de torture apparaissaient sur les visages des femmes et hommes palestiniens libérés des geôles israéliennes.

Selon les autorités sanitaires locales, près de 47 000 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 110 700 autres ont été blessés dans la guerre génocidaire menée par Israël contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023.

La guerre israélienne a fait plus de 11 000 disparus, entraîné des destructions massives et plongé la population de Gaza dans une crise humanitaire qui a coûté la vie à de nombreux enfants et personnes âgées, dans ce qui est devenu l'une des pires catastrophes de l'histoire de l'humanité.

En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.

Le régime d’Occupation d’Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « crime de génocide, » en raison de la guerre subie par l'enclave palestinienne.

23 févr. 2025, 17:38

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