Téhéran - IRNA - Malgré les progrès des pourparlers de Vienne pour la levée des sanctions anti-iraniennes, la partie occidentale veut utiliser certaines tactiques médiatiques pour gagner des points dans le processus de pourparlers, comme l’induction de l'accord intérimaire, le Jeu "la bonne police et la mauvaise police" et le changement de composition de l'équipe diplomatique américaine.

L’induction de l'accord intérimaire

Les médias occidentaux avaient précédemment soulevé la question d'un accord intérimaire, et cette fois l'accord intérimaire reflétait la stratégie de l'Occident et des États-Unis dans les pourparlers de Vienne.

Les pays occidentaux, qui cherchent toujours un moyen de ne pas accepter leurs responsabilités internationales, ne veulent pas que la question de JCPOA et la question nucléaire iranienne soient radicalement résolues.

Le Jeu "La bonne police et la mauvaise police"

Avec l'entrée des négociations dans des étapes techniques complexes et sensibles ainsi que des décisions politiques, la répartition des tâches au sein de la troïka européenne a émergé; le rôle négatif que le représentant français a joué dans de nombreuses négociations précédentes est désormais repris par la partie britannique.

À cet égard, on peut se référer à l'approche non constructive du ministre britannique des Affaires étrangères, qui a prétendu que le temps pour le rétablissement de l'accord nucléaire avec l'Iran était "compté"

Changement de composition de l'équipe diplomatique américaine

Les Américains ont utilisé un certain nombre de tactiques depuis le début des pourparlers; y compris des délais fictifs ainsi que des liens fictifs entre des questions non pertinentes et des négociations.

C'était à la mi-décembre lorsque divers médias faisaient état du possible limogeage de Robert Mali; bien que connu aujourd'hui comme l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Iran, il a été impliqué dans les affaires du Moyen-Orient dans les administrations américaines précédentes, y compris les administrations de Bill Clinton et de Barack Obama.

Mais Robert Mali occupe toujours la présidence de l'International Crisis Group à Washington, mais certains y voient une affaire de divisions internes au sein de l'équipe américaine, qui s'est peu à peu manifestée.

Malgré les menaces et les pressions de l'autre partie, depuis le début de la reprise des négociations jusqu'à maintenant, Téhéran n'a pas reculé devant ses revendications légitimes, notamment la levée des sanctions, la vérification et la garantie valable.

Les pourparlers de Vienne seront suspendus pendant une semaine, tandis que toutes les parties reconnaissent que ce cycle de négociations a franchi une nouvelle étape vers l'avancement des pourparlers.