Téhéran critique l'Occident pour avoir refusé de respecter les droits de la nation iranienne

Téhéran (IRNA)- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a souligné dans un communiqué que l'Occident et les États-Unis refusaient de respecter les droits et les intérêts de la nation iranienne.

«Malheureusement, 43 ans après la Révolution islamique, certains États occidentaux, les États-Unis en particulier, refusent toujours d'accepter le fait que les droits et les intérêts de la nation iranienne doivent être respectés», Khatibzadeh a déclaré dans un communiqué à l'occasion du 43e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique d'Iran.

Le texte intégral de la déclaration est le suivant :

Cette semaine, notre nation célèbre la victoire d'une révolution - dirigée par le Grand Ayatollah Imam Khomeiny - qui a été le triomphe de la volonté et de la confiance en soi de notre peuple, qui, contre toute attente, a renversé un régime tyrannique soutenu par l'étranger.

Il y a 43 ans, une lutte nationale de plusieurs décennies pour l'autodétermination ; pour un système de gouvernance moderne (mais décidé au niveau national) ; et pour une politique étrangère indépendante, s'est concrétisé sous la forme de la République islamique d'Iran.

À une époque caractérisée par une rivalité féroce entre deux superpuissances, leurs idéologies respectives et leurs sphères d'influence, la Révolution islamique de la nation iranienne a présenté un nouveau modèle - une troisième voie, mieux résumée dans les devises historiques et éternelles de la Révélation : Indépendance, liberté et République islamique & Ni Orient, ni Occident.

À l'intérieur du pays, pour la première fois de notre histoire, notre peuple a pu obtenir le droit de déterminer son destin dans un système qui a créé une synthèse délicate et significative de notre identité nationale et des valeurs islamiques.

De plus, sur la scène internationale, la Révolution islamique était une voix de raison, d'indépendance et de rejet de l'ingérence et de la domination étrangères.

 Et dès le début, la République islamique nouvellement née s'est tenue aux côtés des peuples opprimés, qu'ils soient sous occupation en Palestine ou sous un régime d'apartheid en Afrique du Sud.

Plus de quatre décennies plus tard, ces valeurs continuent de nous guider. En conséquence et grâce à la résilience de notre nation, aujourd'hui la République islamique, en tant que système mature, est dans son état le plus puissant de tous les temps et est devenue un acteur indispensable et responsable, une force du bien et un point d'ancrage de la stabilité dans la région et au-delà.

Pour y parvenir, la nation iranienne a pavé un long chemin, plein d'obstacles et de barrières, principalement fabriqués et mis en place par ces puissances étrangères qui ont refusé de se joindre aux nouvelles réalités du NOUVEL Iran et de les saisir.

Qu'il s'agisse d'imposer une guerre meurtrière ou de lancer des campagnes sans fin de terrorisme économique, de sabotage et de guerre psychologique, ces puissances qui s'opposaient à notre révolution, à notre indépendance et à notre autonomie ont tout fait pour arrêter notre mouvement populaire.

Mais la volonté et la résilience de la grande et fière nation iranienne étaient et sont encore plus fortes que leurs projets.

Malgré toutes les difficultés et les hauts et les bas, le soutien de la base reste la principale source de pouvoir de la République islamique d'Iran.

Malheureusement, 43 ans après la révolution islamique, certains États occidentaux, les États-Unis en particulier, refusent toujours d'accepter le fait que les droits et les intérêts de la nation iranienne doivent être respectés.

En insistant sur les politiques qui ont échoué au cours des quatre dernières décennies, ils ne devraient pas s'attendre à des résultats différents.

La voie de la pression et de la coercition s'est avérée être un échec lamentable. Maintenant à Vienne, ils font face à un test.

Ils peuvent choisir un chemin différent avec des résultats différents. En reconnaissant les réalités de l'Iran et en abandonnant effectivement l'approche de l'échec maximal, les États-Unis peuvent ouvrir de nouvelles possibilités. La balle est dans leur cour.

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