Londres (IRNA)-L'ambassadeur auprès des organisations internationales basées à Vienne a déclaré que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'aura pas accès au nouveau site nucléaire du pays dans la ville centrale d'Ispahan avant que les pourparlers en cours à Vienne sur la levée des sanctions américaines et la relance de l'accord multilatéral nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) ne parvienne à un résultat tangible ».

 « Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est un rapport routine. Il s’agit d’une mise à jour régulière de l'AIEA, qui informe les membres de cette organisation des dernières informations techniques liées aux activités nucléaires de l'Iran », a déclaré Mohammad Reza Ghaebi le lundi soir 31 janvier aux micros des journalistes, rapporte l’IRNA.

Il a ajouté : « Selon ce rapport, l'Iran a informé l'Agence qu'il avait l'intention de produire des pièces de centrifugeuse dans un nouveau complexe à Ispahan au lieu du complexe de TESA à Karaj ».

Il a déclaré que le processus « n'a pas encore commencé », ajoutant : « L'AIEA pourra ainsi ajuster ses règles de surveillance, bien que les informations recueillies grâce à ce processus de surveillance resteront en Iran et l'AIEA n'y aura pas accès tant que Téhéran ne reprendra pas ses engagements nucléaires dans le cadre du JCPOA », faisant référence à l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint.

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