Lors d'un appel téléphonique avec son homologue japonais Hayashi Yoshimasa jeudi, Amir-Abdollahian a salué les efforts de Tokyo pour aider l'Iran et les cinq autres parties à l'accord, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPAO), à faire progresser les pourparlers de Vienne.
La République islamique, a-t-il dit, est prête à conclure un «bon accord, durable et fiable».
L'ancien président américain Donald Trump a unilatéralement quitté le JCPOA en mai 2018 et a réimposé les sanctions anti-iraniennes que l'accord avait levées. Il a également imposé des sanctions supplémentaires à l'Iran sous d'autres prétextes non liés à l'affaire nucléaire dans le cadre de sa campagne de «pression maximale».
Après une année de patience stratégique, l'Iran a décidé de lever certaines des restrictions sur son programme d'énergie nucléaire, recourant à ses droits légaux en vertu du JCPOA, qui accorde à une partie le droit de suspendre ses engagements contractuels en cas de non-exécution par l'autre côté.
L'administration américaine du président Joe Biden avait exprimé sa volonté de compenser l'erreur de Trump et de rejoindre l'accord, mais elle a conservé les sanctions comme levier.
Des envoyés de l'Iran et du groupe de pays P4 + 1 - Grande-Bretagne, France, Russie et Chine plus l'Allemagne - mènent des négociations dans la capitale autrichienne depuis environ 10 mois dans le but de ressusciter le JCPOA.
Le huitième cycle des pourparlers a été suspendu alors que les diplomates retournaient dans leurs capitales pour des consultations.
Ailleurs dans la conversation, le ministre iranien des Affaires étrangères s'est félicité de l'approfondissement de la coopération avec le Japon dans divers domaines.
Le haut diplomate iranien a exprimé l'espoir qu'il se rendrait à Tokyo au plus tôt pour s'entretenir avec les autorités japonaises sur la promotion de liens tous azimuts.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, pour sa part, a déclaré que son pays soutenait les pourparlers de Vienne pour lever les sanctions que les États-Unis ont imposées à Téhéran.
Il a exhorté toutes les parties aux négociations de Vienne à prendre des mesures sérieuses pour remplir leurs engagements conformément au JCPOA et à saisir l'opportunité existante de parvenir à un accord final.
Soulignant les relations historiques et très importantes entre Téhéran et Tokyo, il a déclaré que les deux parties avaient les capacités appropriées pour renforcer la coopération économique après la suppression des obstacles existants.
Le haut diplomate japonais a invité son homologue iranien à se rendre à Tokyo.
Les deux ministres ont également échangé des vues sur des questions d'intérêt commun sur la scène régionale et internationale ainsi que sur les moyens de promouvoir la paix et la stabilité dans la région et ont convenu de poursuivre une communication étroite.
Lors d'un appel téléphonique en décembre, les ministres des Affaires étrangères iranien et japonais ont discuté des pourparlers de Vienne, de diverses questions d'intérêt commun ainsi que des développements régionaux et internationaux.
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