Selon l'agence de presse Fars, la diplomatie sportive est l'un des outils les plus puissants et les plus efficaces au monde actuel. Selon une expression aujourd'hui largement répandue, le sport serait un puissant vecteur de soft power. Lorsqu'il s'agit de sports dans les cercles internationaux, les puissances du monde cherchent à en profiter les potentiels, car l'impact du sport est plus important que tout autre phénomène pour s’ingérer dans les évolutions mondiales.
Cette puissance influente a amené les puissances mondiales à toujours chercher à l'utiliser pour atteindre leurs objectifs et assurer leurs désidératas intéressés.
Mais sur cette même scène sportive, on assiste également aux réponses des athlètes qui résistent aux puissances mondiales et à leurs oppressions, balayant en un seul coup, des projets néfastes pour lesquels elles ont dépensé des millions de dollars.
Couvert d'éloges par les militants pro-palestiniens et pays arabes et musulmans pour s'être retiré, sans l'once d'une hésitation, d’une prestigieuse compétition, une épéiste koweitienne, dénommée, Kholoud Al-Mutairi a décidé de déclarer forfait lors du Championnat international de Thaïlande, dans la catégorie escrime, pour éviter d'affronter une israélienne.
Refusant de faire le jeu d’Israël en croisant le fer avec l’un de ses représentants, cette dame koweitienne s'aligne de par son geste avec une loyauté sans faille sur les positions irrévocables de son pays et du monde musulman, fermement opposé à toute normalisation des relations avec le régime factice et d’apartheid.
Cette décision s’ajoute à une longue série de forfaits pour dire non à l’occupation israélienne.
L'épéiste koweïtienne Kholoud Al-Mutairi est l'une des athlètes les plus appréciées dans le handisport, dont le refus d'affronter une israélienne lors des championnats du monde en Thaïlande a eu de vastes répercussions.
Kholoud Al-Mutairi est devenu un symbole de la Résistance sur les réseaux sociaux des pays musulmans et arabes, et cette dame koweïtienne a ainsi provoqué l’ire des sionistes de par son geste.
Bien sûr, al-Mutairi n'était pas seule pour manifester son soutien à la cause palestinienne, et les autorités sportives koweïtiennes l'ont également soutenu afin que tout le Koweït s'unisse pour la Palestine.
Il y a les médias mercenaires et à la solde qui parlent des Palestiniens uniquement quand des Israéliens sont tués. Il y a des dirigeants occidentaux qui se posent en défenseurs des droits de l’homme et qui bafouent leurs engagements internationaux en soutien à l’apartheid israélien. Mais il y a aussi des personnalités et des militants qui se font entendre et n’ont pas peur de défendre la Palestine.