Téhéran – IRNA- le porte-parole du gouvernement iranien a déclaré samedi 28 mai: « L'annulation unilatérale du match entre les équipes nationales de football d'Iran et du Canada est un exemple de l'impact de la politique sur le sport tout en revendiquant la liberté et en niant la politique dans le sport. »

Ali Bahadori Jahromi, porte-parole du gouvernement iranien, a écrit sur sa page Instagram dans une note intitulée « Priorité de la politique sur le sport et les droits de l'homme !!! » : L'annulation unilatérale du match de l'équipe nationale de football Iran-Canada est un autre exemple de l'impact de la politique sur le sport tout en revendiquant la liberté et en niant la politique dans le sport.

« Le boycott des athlètes russes dans divers sports par les fédérations mondiales est un autre exemple récent de cette contradiction politique, où aucune mesure similaire n'est prise même contre d'autres pays qui ont déclenché la guerre ou même des pays accusés de génocide et d'autres actes terroristes » a-t-il ajouté.

La Fédération canadienne a annulé le jeudi 26 mai le match amical opposant son équipe nationale à l'Iran, prévu dans la nuit du 5 au 6 juin à Vancouver. Il s’agissait du premier match amical de l'équipe nationale iranienne de football en vue de la Coupe du monde 2022 au Qatar.

L'Iran a fermement dénoncé les tentatives du gouvernement canadien de faire échouer un match amical entre l'équipe nationale iranienne de football masculin et le Canada en vue de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, affirmant que l'événement sportif ne doit pas être utilisé comme un jouet politique.

« Un autre exemple ; le joueur du PSG Idrissa Gana Gueye fait l'objet de vives critiques par le président français et le conseil national de l'éthique (CNE) de la Fédération française de football (FFF) après le refus qui lui est prêté de s'associer à la lutte contre l'homophobie, sous prétexte des droits de l'homme ! » a indiqué le porte-parole du gouvernement iranien.

« Lorsque les droits de l'homme ne reposent pas sur des fondements anthropologiques et épistémologiques solides, lorsque les droits de l'homme sont plus politisés que légitimes ; comme dans le cas d’Idrissa Gana Gueye, où les gens sont blâmés pour leurs bonnes actions et privés de leur citoyenneté et de leurs libertés fondamentales. » a-t-il noté.

« La violation de la liberté sous prétexte d'avoir droit à la liberté et la violation de l'humanité sous prétexte des droits de l'homme ont bien d'autres exemples en Occident ; un autre exemple est l’autodafé du Coran, livre sacré de plus de 2 milliards de musulmans en Suède avec le soutien officiel du gouvernement suédois sous prétexte de liberté d'expression ! » a déclaré Ali Bahadori Jahromi.

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