La décision du Canada d'annuler un match amical avec l'Iran témoigne du fait que le soi-disant pays de la liberté ne peut pas empêcher la politique d'entrer sur le terrain, a tweeté Kazem Gharibabadi, ce vendredi.
La Fédération canadienne a annulé ce jeudi le match amical opposant son équipe nationale à l'Iran, prévu dans la nuit du 5 au 6 juin à Vancouver. Il s’agissait du premier match amical de l'équipe nationale iranienne de football en vue de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
L'Iran a fermement dénoncé les tentatives du gouvernement canadien de faire échouer un match amical entre l'équipe nationale iranienne de football masculin et le Canada en vue de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, affirmant que l'événement sportif ne doit pas être utilisé comme un jouet politique.
"Le match a été coordonné indépendamment par les fédérations de football des deux pays, dans le cadre des matchs de préparation habituels, et Canada Soccer a annoncé qu'il était déterminé à accueillir cet événement purement sportif en empêchant tout abus politique par des anti-iraniens connus. groupes," a déclaré mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh.
« Malheureusement, contrairement aux affirmations théâtrales, les enjeux les plus sportifs semblent être devenus le jouet des orientations partisanes et des partitions politiques au sein du Canada. Les positions et déclarations négatives du premier ministre du Canada et de quelques autres indiquent la prédominance d'une vision purement politique et partisane dans tous les aspects de la gouvernance au Canada, et par conséquent, le comportement des autorités canadiennes en public devient facilement le jouet de l'opposition et des groupes iranophobes », a-t-il déclaré.
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