Brossant un tableau déplorable sur la situation des deux ressortissants iraniens détenus en Europe, à savoir Assadollah Assadi et Hamid Nouri, Kazem Gharibabadi a déclaré : « Assadollah Assadi jouit de l'immunité diplomatique. Son procès et sa détention en Allemagne durant 101 jours dans de mauvaises conditions ont violé le droit international, les droits de l'homme et la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires. »
Il a ajouté : « Le transfert de M. Assadi en Belgique et la condamnation prononcée contre lui dans ce pays se sont déroulés dans les mêmes circonstances, c'est-à-dire contraires au droit international et aux droits de l'homme. Nous considérons que ce tribunal et sa décision sont complètement illégaux et injustes ».
« J'ai envoyé une lettre au Haut-commissariat aux droits de l'homme lundi dernier lui demandant d'intervenir dans cette affaire », a déclaré le Secrétaire de la Direction générale iranienne pour les droits de l'homme.
« Parce que nous assistons à des violations généralisées des droits de l'homme contre M. Assadi en Allemagne et en Belgique ; Cela n'aurait pas dû se produire et nous voulons que M. Assadi soit libéré le plus tôt possible et qu'il soit indemnisé ; Nous avons fait cette demande aux autorités belges au plus haut niveau, et nous continuerons à la poursuivre au niveau judiciaire, à la Direction générale des droits de l'homme, via le ministère des Affaires étrangères et à d'autres niveaux », a-t-il fait savoir.
Kazem Gharibabadi s'est en outre référé au cas d’un autre ressortissant iranien, Hamid Nouri et a ajouté : « La situation est la même dans le cas de M. Nouri ; Ses droits ont été complètement bafoués et sa détention est totalement illégale ; il n'a fallu que plus d'un an au procureur pour déposer son acte d'accusation, parce qu'ils n'avaient aucun document ni preuve. »