Selon l’IRNA, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation humanitaire en Syrie, l'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht Ravanchi a condamné fermement l'agression et les attaques terroristes du régime sioniste contre la Syrie ainsi que des violations à l'intégrité territoriale de la Syrie, y compris les récentes attaques visant des civils, buts et Infrastructure non- militaires, en particulier les attentats terroristes contre l'aéroport international de Damas.
Le haut diplomate de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies a ajouté : « Ces actes vicieux et terroristes du régime sioniste violent le droit international, le droit international humanitaire et la souveraineté de la Syrie, et mettent en danger la stabilité et la sécurité de la région ».
Majid Takht Ravanchi a souligné que la République islamique d'Iran reconnaissait le droit légitime de la Syrie à se défendre conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies.
« Nous appelons le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre de côté son double standard et à condamner explicitement l'agression du régime sioniste et rend ce régime responsable de son agression et de ses actes malveillantes » a-t-il indiqué.
L'ambassadeur iranien auprès de l'ONU a également évoqué la situation et les développements en Syrie et a déclaré : « Onze ans de conflit, d'agression, d'occupation et de terrorisme ont causé de grands problèmes au peuple syrien. Cette situation a été exacerbée par l'imposition de sanctions unilatérales contre le peuple syrien, qui entravent la mise en œuvre de la résolution 2585 du Conseil de sécurité et la fourniture de services de base et la mise en œuvre de projets de relèvement et de reconstruction immédiats, et par conséquent, entravent les efforts de reconstruction syriens. »
Et de poursuivre : « Les sanctions contre la Syrie ont même perturbé l'acheminement de l'aide humanitaire de diverses manières, retardant le retour des réfugiés et des personnes déplacées en Syrie, la capacité du gouvernement syrien à parvenir à la stabilité économique et sociale, ainsi qu'à améliorer les conditions de vie du peuple syrien, a été sapée par ces actions illégales. »
Se référant aux rapports de l'ONU, Takht Ravanchi a noté : « Selon le rapport de l'ONU, 14,6 millions de personnes auront besoin d'aide humanitaire en 2022, soit 1,2 million de plus qu'en 2021. Les services de base tels que l'eau, l'électricité et les soins de santé sont de plus en plus en déclin. »
« Compte tenu de la situation désastreuse en Syrie, la fourniture d'une aide humanitaire est nécessaire et les conditions politiques ne doivent pas empêcher l'aide humanitaire d'atteindre les personnes dans le besoin. Cependant, ces mesures doivent être prises dans le plein respect de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale de la Syrie » a-t-il souligne.
L'ambassadeur d'Iran auprès des Nations unies a souligné la nécessité de faciliter le retour sûr, honorable et volontaire des réfugiés et des personnes déplacées syriens, dans le respect de leur droit au retour, et a salué le décret d'amnistie du président Bashar al-Assad, affirmant qu'il reflétait l'approche constructive du gouvernement syrien.
L'ambassadeur iranien a conclu en soulignant que la République islamique d'Iran continue de soutenir le peuple et le gouvernement syriens dans leurs efforts pour restaurer l'unité et l'intégrité territoriale de leur pays.