Le vice-président iranien chargé des affaires politiques, Mohammad Jamshidi, dans un tweet vendredi soir, a écrit que, lors de toutes les conversations téléphoniques avec les présidents français, russe et chinois, la position définitive du président Raïssi était que l'accord final ne pourra être conclu qu'après la résolution des revendications du TNP et la clôture de leurs dossiers.
Ali Bagheri Kani, à la tête de la délégation iranienne, accompagné par le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Behrouz Kamalvandi, sont arrivés à l'hôtel Coburg de Vienne et ont rencontré le coordinateur de l'UE, Enrique Mora, vendredi soir.
Mora avait plus tard ce soir rejeté comme fausse nouvelle le Bloomberg sur le délai de 72 heures pour les négociations, et avait exprimé son optimisme quant au processus des négociations.
Un diplomate iranien a déclaré au correspondant de l'IRNA à Vienne, vendredi, que la durabilité de l'accord dépendait de son équilibre.
Il a ajouté que les questions de garanties avaient été créées par l'AIEA sous la pression politique et se sont poursuivies sous cette pression et sont de nature politique et ne devraient pas être utilisées comme prétexte contre l'Iran à l'avenir.
Ce qui se passe à Vienne est décisif et la confiance de la partie iranienne doit être gagnée au plus vite, a-t-il souligné.
L'accent mis sur certaines questions marginales loin des questions principales indique le manque de sérieux de l'autre côté, a-t-il conclu.
Vienne accueille un nouveau cycle de négociations dans le but de faire revivre l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien quatre ans après le retrait unilatéral des États-Unis et la poursuite d'une politique de «pression maximale» contre Téhéran.
Les pourparlers, qui ont débuté en avril 2021, ont été infructueux en raison de la réticence de Washington à honorer pleinement ses obligations contractuelles.