Un responsable européen, sous couvert d’anonymat, a déclaré jeudi à la presse que les négociations de Vienne avaient pour objectif de consulter sur le texte présenté par Josep Borrell, le chef de la politique étrangère de l'UE, pour sauver l'accord nucléaire.
Il a ajouté que les négociateurs discutaient de 5 à 4 questions techniques pour préparer le texte final. Selon lui, les chances de parvenir à un accord final à Vienne semblent réelles mais difficiles.
Les pourparlers pour relancer l'accord historique et faire lever les sanctions contre l'Iran ont commencé en avril de l'année dernière avec la participation des parties restantes à l'accord - la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Alors que les parties ont noté des progrès dans plusieurs cycles de pourparlers, l'indécision dont a fait preuve Washington a empêché toute percée significative.
Le mois dernier, les pourparlers se sont déplacés vers la capitale qatarie de Doha dans un format différent, Téhéran et Washington tenant des pourparlers indirects sous la médiation de l'Union européenne. Le seul tour n'a de nouveau pas produit le résultat souhaité en raison des exigences excessives des États-Unis.
Le nouveau cycle des négociations a commencé depuis hier pour reprendre les négociations sur la relance de l'accord nucléaire de 2015, connu sous le nom de Plan d'action global conjoint, JCPOA.
Les négociations se dérouleront en coordination avec l'Union européenne. L’insistance de l'Iran sur un accord durable vise à garantir les droits et les intérêts de la nation iranienne.
L'accord a déraillé après que Washington s'en est retiré en 2018.
Les pourparlers n'ont pas réussi à faire des percées en raison de ce que l'Iran appelle l'échec des États-Unis à faire preuve de bonne volonté et leurs exigences excessives.
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