Selon IRNA, le journal sioniste Haaretz a écrit dans un article ayant pour titre « Assad peut célébrer une victoire diplomatique sur la Turquie » : « Le président turc Recep Tayyip Erdogan est le dernier dirigeant parmi un certain nombre d’autorités d'Asie occidentale qui, après 11 ans, ont cessé les hostilités avec le président syrien Bashar al-Assad. »
Le journal israélien se focalisant sur l'approche hostile du gouvernement turc envers la Syrie au cours des 11 dernières années et le soutien d’Ankara aux éléments armés qui cherchaient le renversement du gouvernement de Bachar al-Assad a écrit : « Il semble que l'hostilité ait une date d'expiration. »
De retour d'une visite en Ukraine la semaine dernière, le Président turc Recep Tayyib Erdogan a déclaré que le dialogue diplomatique entre les pays ne peut pas être interrompu indéfiniment.
Interrogé la semaine dernière sur d’éventuelles discussions avec Damas, le président turc aurait déclaré que les relations diplomatiques entre les États ne peuvent jamais être totalement rompues. Il est « nécessaire de prendre de nouvelles mesures avec la Syrie », a dit Recep Tayyip Erdogan, cité par les médias turcs avant d’insister sur le fait que son pays ne cherche pas le renversement et la mise en échec de Bachar al-Assad.
Haaretz a fait référence au rapport des médias turcs sur une éventuelle rencontre entre Erdogan et Assad à l'avenir et a ajouté : « La coopération entre les agences de renseignement turques et syriennes a commencé et les deux parties mènent des négociations secrètes pour reprendre les relations ».
Haaretz a souligné l'amélioration des relations d'autres pays d'Asie occidentale avec la Syrie et a écrit : « Bahreïn et les Émirats arabes unis ont repris leurs relations diplomatiques avec Damas il y a environ un an. L'Egypte n'est pas opposée au retour de la Syrie dans la Ligue arabe, et l'Algérie, qui accueillera la réunion de la Ligue arabe en novembre, n'est pas non plus contre cette question. »
Pour ce média sioniste le retour de Damas dans la Ligue arabe attend uniquement le feu vert de l'Arabie saoudite.
« Riyad a repris des relations avec la Turquie et les États-Unis et négocie avec l'Iran pour reprendre des relations diplomatiques. Vue les évolutions il est désormais peu probable qu’il s’oppose au retour de la Syrie à la Ligue arabe », conclut l’article.