Date de publication: 16 octobre 2022 - 23:23

Téhéran (IRNA)- La grève des travailleurs des raffineries françaises s’amplifient malgré la pression du gouvernement pour résoudre les différends entre les syndicats et les principales sociétés énergétiques françaises au sujet des salaires.

La gauche a défilé à Paris à l’appel de la Nupes « contre la vie chère et l’inaction climatique ». Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a salué un « immense succès».

Les raffineries ne sont pas les seules touchées par les grèves. Les centrales nucléaires sont également en proie à un mouvement social qui fait craindre le pire concernant l’approvisionnement en électricité à l’approche de l’hiver.

En parallèle de la grève dans les raffineries, celle dans les centrales nucléaires se propage, samedi 15 octobre. Le but des grévistes : cibler les réparations. "On va retarder les activités de maintenance sur les réacteurs à l’arrêt, ce qui veut dire un potentiel retard à l’allumage qui est prévu en fin d’année", explique Franck Redondo, secrétaire FO du CSE Centrale de Gravelines (Nord).

Les syndicats ont appelé à une grève dans les transports en commun ce mardi 18 octobre 2022.

Remi Bourguignon, administrateur et spécialiste des mouvements sociaux à l'Université Est-Créteil à Paris, a souligné les différences de ces mouvements avec ceux des gilets jaunes. Selon lui, les conflits actuels avec les gilets jaunes sont très différents. A cette époque, c'était un mouvement populaire. Mais cette fois, les syndicats sont à la tête du mouvement. Il s'agit donc d'un conflit social plus classique. Et donc c'est très différent du début des manifestations des gilets jaunes.

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