Téhéran (IRNA) – Nombreux sont les universitaires qui sont arrêtés ou sanctionnés en France juste pour poser une question sur l’histoire contemporaine de l’Europe et du régime sioniste. La liberté d’expression et l’indépendance de la justice française sont menacées en France sous les coups des lobbies sionistes.

Le professeur Vincent Reynouard, enseignant expulsé de l’Académie de Caen, et exilé vers le Royaume-Uni, a été arrêté en Ecosse. Ce chercheur et polémiste français, spécialiste sur l’histoire contemporaine et analyste de la deuxième guerre mondiale, a des idées critiques à l’égard de la mainmise sioniste sur les milieux scientifiques, académiques et journalistiques européens. Plusieurs fois condamné par les tribunaux français, il s’exile au Royaume-Uni mais le lobby sioniste ne le lâche pas et même en Ecosse il est ciblé par une autre détention. 
 
Le point qui doit être considéré est l’inexistence d’un équilibre entre les gestes de Reynouard et ses condamnations. En 2007, juste pour distribuer une brochure, il a été condamné à un an de prison et à une amende de 10 000 euros. En 2015, juste pour les publications sur Facebook, il a été une autre fois, condamné par la justice française à deux ans de prison.  
 
Si la loi Gayssot veut garantir la liberté religieuse et boycotter les propos et les actions racistes, les publications et les brochures islamophobes sont nombreuses dans les réseaux sociaux en France, alors pourquoi la justice française reste muette face à ces violations flagrantes de la loi Gayssot. 
 
L’arrestation de Vincent Reynouard en Ecosse a montré, pour la énième fois, la politique du double standard du régime français face à la question de la liberté d’expression et la liberté de pensée. Les moindres critiques et questionnements scientifiques à l’égard du régime sioniste peut être un crime impardonnable et sanctionné par les verdicts les plus démesurés, mais les insultes racistes contre les fondements de la religion de l’islam et même contre le prophète de l’islam passent inaperçues dans les tribunaux français. 
 
L’interprétation actuelle de la loi Gayssot met en avant une possible atteinte à la liberté d'expression et à la liberté de recherche historique.  
 
Le premier article de ladite loi adoptée en 1990 et signé par la personne du président Mitterrand précise : 
« Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite. L'Etat assure le respect de ce principe dans le cadre des lois en vigueur. » 
 
Selon cet article, les propos islamophobes sont interdits par cette loi et le gouvernement français est chargé d’interdire les gestes discriminatoires contre l’islam et les musulmans.