Le régime Macronie se croyait à l’aise après avoir fait adopter son projet de loi sur les réformes malgré une forte mobilisation de la part du peuple français. Mais la voix des manifestants n’est pas restée sans écho dans le palais Bourbon. Les députés de l’opposition ont appelé, le 17 mars, à une motion de censure « transpartisane » contre le gouvernement Borne. La première ministre française peut être la première victime de cette mobilisation. Cela constituera un échec total pour Emmanuel Macron.
Cette motion de censure est déposée par le groupe Liberté, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) qui possède 20 sièges au sein de l’Assemblée, et sera mise au vote lundi.
Si le « pour » recueille plus de 287 voix, la première ministre sera dans l'obligation de démissionner.
Le peuple prépare l’ambiance pour cette chute prochaine du régime Macronie. A Lyon, à Paris et dans plusieurs villes de l’hexagone, plusieurs marches ont été organisées hier pour protester contre le geste anti-démocratique du régime Macronie. Le hashtag REVOLUTION est le plus mentionné sur les réseaux sociaux. Les manifestations sortent de leur rythme calme et prennent une allure plus physique et énergétique.
310 personnes ont été arrêtées par la police française lors des manifestations du 16 mars.
Quels que soient les événements à venir au Parlement, les rues ne seront plus calmes pour le régime français. Les syndicats ont appelé à une 9e journée de la grève générale le jeudi 23 mars prochain.