Téhéran (IRNA)- Dans une pétition publiée sur son site Internet, l’Assemblée nationale a demandé aux Français de signer une demande pour dissoudre la Brigade de répression de l'action violente motorisée (BRAV-M) responsables des crimes commis contre les manifestants.

Suite aux répressions policières faites contre les manifestants dans le cadre de la lutte populaire face à la Réforme des retraites, l’Assemblée nationale tente de dissoudre une brigade de la police française responsable de plusieurs actes brutaux contre les manifestants. 

Dans le texte de cette pétition, l’on peut lire :

« La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M.
Le pays étouffe de témoignages d’exactions violentes et brutales commises par ces brigades motorisées à l’encontre des manifestants qui tentent de faire entendre leur opposition à un projet de régression sociale.
Ces témoignages circulent dans le monde entier, interpellent la communauté internationale et entachent l’image de notre pays. Ils font état d’un emploi disproportionné et arbitraire de la force et en contrariété avec le schéma national de maintien de l'ordre. 
Loin d’assurer un retour à l’apaisement, son action participe de l’augmentation des tensions, y compris à l’encontre des forces de l’ordre. »

La BRAV-M est créée en mars 2019 en vue de réprimer le mouvement des Gilets Jaunes, elle est désormais devenue l’un des symboles de la violence policière en France.

Cette pétition est organisée par la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale qui considère les gestes répressifs du régime Macronie comme des actes violant la Constitution française. 

« Le droit de manifester convoque des droits fondamentaux garantis par notre corpus constitutionnel : la libre communication des pensées et des opinions, la liberté d’aller et venir ou encore la liberté de réunion et d’association. Il nous incombe de les préserver et de nous opposer à tout usage excessif de la force qui viendrait les entraver. », assume cette commission du parlement français. 

Il faut 500 000 signatures pour que la demande soit examinée dans l’Assemblée nationale.

Lors de notre consultation sur le site du législatif français, cette pétition avait déjà reçu 63 824 signatures.

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