Téhéran (IRNA)- Le président Macron a promulgué la loi de la Réforme des retraites malgré plus de 100 jours de protestation massive organisée par la nation française. La Démocratie est-elle morte en France ?

« On est là, même si Macron ne veut pas nous, on est là ! » : chante le peuple français dans les wagons du métro de Paris dans la station nommée « la République ». Une coïncidence très symbolique après la promulgation de la loi de la Réforme des retraites par le président Macron.

Dans un geste anti-démocratique, le président Macron a rejeté l’appel à la retenue des syndicats en promulguant d’une manière expresse, à 3h28 du matin, la loi de la Réforme des retraites.

Après la décision du Conseil constitutionnel annoncée vendredi, Emmanuel Macron avait un délai de deux semaines pour promulguer la loi contestée par le peuple, mais il a précipité pour signer le texte pendant la nuit en imaginant que cela boucle le dossier devenu un cauchemar pour le régime français.

Mais la réaction du peuple est vive. Après la signature hâtive du texte par le président, les cortèges s’organisent spontanément dans les rues des villes françaises. A Rennes, les manifestants en colère mettent le feu à la porte d’un commissariat de police, acte plein de sens. A Paris, à Lilles, à Marseille, à Nantes, les scènes des répressions policières étaient encore violentes. 

L’opposition reste mobilisée en annonçant une nouvelle journée de la grève nationale.
« Derrière leurs barricades, les « Sages » jettent un pavé sur le people. La décision du Conseil constitutionnel montre qu'il est plus attentif aux besoins de la monarchie présidentielle qu'à ceux du peuple souverain. La lutte continue et doit rassembler ses forces. 14 avril 2023 : naufrage de la Macronie. Et de la Ve République ? », a annoncé Jean-Luc Mélenchon.

« Une loi promulguée en pleine nuit, comme des voleurs. Des voleurs de vie. Le 1er mai 2023: tous dans la rue. », a déclaré le chef bruyant du PCF.

« La loi passée à la moulinette du Conseil constitutionnel est encore pire que la loi votée au Parlement. Car les mesurettes sociales ont été enlevées. Promulguer dans les 48 heures, ce serait une gifle monumentale au peuple qui se mobilise ! Nous sommes désormais sur un volcan. », a ajouté Fabien Roussel.