Téhéran (IRNA)- AGOA est une loi adoptée en 2000 par les Etats-Unis pour aider les économies africaines, mais l’administration Biden instrumentalise cette mesure en vue de faire pression sur l’Afrique.

En 2000, la loi AGOA (African Growth and Opportunity Act) a été adopté pour augmenter les exportations africaines vers les Etats-Unis. Ce cadre de coopération permet aux pays d'Afrique subsaharienne d'exporter vers les États-Unis sans payer de taxes douanières.

Mais en réalité, ce système est devenu un moyen pour garantir les investissements des Américains dans les pays comme le Kenya ou l’Éthiopie. 

En outre, le régime Biden instrumentalise cette mesure économique en vue de contrôler les politiques des pays africains.


L’Afrique du Sud est le premier bénéficiaire de cette loi. L’Agoa a permis, en 2022, à ce pays d’exporter pour 3 milliards de dollars aux États-Unis. Et lors de l’affaire de la visite du président Poutine au sommet des BRICS, les Américains ont utilisé de cette loi comme un moyen de pression contre Pretoria pour empêcher la présence du président russe dans ce pays africain.

Selon le haut directeur pour les affaires africaines du Conseil de sécurité national américain, l’administration Biden a des inquiétudes quant à un possible partenariat de sécurité entre la Russie et l’Afrique du Sud, a rapporté la RFI. 


Le Mali et le Burkina Faso ont été exclus de cet accord, quand ils ont décidé de prendre un chemin politique et diplomatique qui ne plaît pas aux Américains.