Téhéran (IRNA)- Le chef de l’OMS a condamné les bombardements israéliens contre les établissements de santé dans la bande de Gaza.



L’article publié, le 16 octobre, par Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l’Organisation mondiale de la Santé, dans le journal américain The New York Times montre que les menaces sionistes contre les hôpitaux de Gaza étaient déjà senties avant le bombardement d'hier soir conte l’hôpital Baptiste :


Les établissements de soins de santé de la bande de Gaza reflètent la catastrophe humanitaire qui se déroule à Gaza. Déjà sous-financé et surpeuplé, ils abritent désormais des milliers de personnes qui ont cherché refuge contre les frappes aériennes israéliennes.
Sans électricité ni carburant à Gaza, d'ici à quelques jours, les générateurs des hôpitaux deviendront silencieux, appareils de dialyse et autres équipements médicaux vitaux s’arrêteront. De nombreux patients parmi les plus gravement malades, y compris des bébés dont la vie vient tout juste de commencer, mourront probablement. Tenter de les déplacer est tout aussi dangereux. La pénurie d'eau est une grave préoccupation pour les patients en difficulté, en particulier les nouveau-nés.
L'ordre donné par Israël de vider 23 hôpitaux traitant plus de 2 000 patients à Gaza place les agents de santé devant un choix horrible : forcer ceux dont ils ont la charge à faire un voyage qui pour beaucoup sera le dernier ou rester et soigner leurs patients sous la menace imminente des bombardements.
Les agents de santé ne devraient jamais avoir à faire de tels choix, ni être ciblés. En vertu du droit international humanitaire, tous les acteurs armés sont tenus de protéger de manière proactive les établissements de santé contre les attaques intentionnelles ou collatérales. Mais dans ce conflit, les établissements de santé et les centres de soins ont été frappés à plusieurs reprises.
Je déplore les attaques contre les établissements de santé à Gaza, qui ont entraîné des morts et des blessés parmi les agents de santé. La mort de collègues de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies à Gaza a rapproché encore davantage les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires, notamment ceux qui fournissent des secours sanitaires.
Nous continuons d’appeler toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international pour protéger les civils et les établissements de santé. Nous appelons Israël à rétablir l’approvisionnement en électricité et en eau et à soutenir la création d’un couloir humanitaire vers Gaza.
Nous appelons à un accès humanitaire soutenu, sans entrave et protégé. Cela aidera les civils à se mettre en sécurité à Gaza, les établissements de santé à être réapprovisionnés en médicaments et autres fournitures, le carburant à atteindre les hôpitaux pour faire fonctionner les générateurs et les équipements de sauvetage qu'ils soutiennent, et l'eau potable et la nourriture à arriver pour soutenir les faibles et fatigués.
Nelson Mandela a dit un jour : « Que vos choix reflètent vos espoirs et non vos craintes. » En cette période de peur, j’appelle tous ceux qui ont le pouvoir de prendre des décisions qui affectent la santé et le bien-être d’un si grand nombre de personnes à choisir, comme l’a imploré M. Mandela, la voie de l’espoir.
Il reste encore du temps.

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