La mobilisation des agriculteurs en colère se poursuit en France, alors que Gabriel Attal a fait des promesses vides.
Le Premier ministre s'est rendu sur une exploitation agricole à Montastruc-de-Salies en Haute-Garonne. Après sa rencontre avec des agriculteurs mobilisés depuis 9 jours sur plusieurs routes d'Occitanie, il a annoncé les premières mesures d'aide. Mais les blocages ne seront pas levés.
Attal a essayé de produire une scène de soulagement en prenant une photo à côté de Jérôme Bayle, dont le père est un des agriculteurs qui ont suicidé face aux problèmes du secteur en France. Figure emblématique de ce mouvement anti-Elysée, c’est cet éleveur en tête de 90 vaches qui a fait le premier blocage dans l’autoroute.
Le président de la FNSEA annonce que le syndicat agricole "poursuit la mobilisation" malgré les annonces de Gabriel Attal.
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, annonce ce soir que le syndicat agricole "poursuit la mobilisation", malgré les annonces du Premier ministre Gabriel Attal.
"Le Premier ministre ne répond pas à la totalité des questions que nous nous posons", déclare-t-il chez nos confrères de TF1.
Un représentant de Jeunes Agriculteurs annonce que "la semaine prochaine, les tracteurs seront dans Paris"
Niclas Granvillain, présent sur le péage de Saint Arnoult, estime que Gabriel Attal "n'a convaincu personne" avec ses "mesurettes", rapporte BFMTV.
À Agen, dans la nuit de vendredi à samedi, une vingtaine d'agriculteurs ont encore dormi sur place de mobilisation. Pour eux, le mouvement porte ses fruits, mais il manque encore des mesures concrètes.
Des monticules de déchets sont empilés devant la préfecture de cette ville dans le Lot-et-Garonne.
Selon certains agriculteurs, le régime français a tenté de diviser le mouvement de protestation en négociant avec une partie des syndicats et en rejetant les autres non syndiqués ou membres des collectifs plus anti-Elysée.