Selon Le Monde citant le parquet de Paris, une journaliste de Blast, a été interpellée mardi 18 juin après une mission médiatique pour couvrir la manifestation contre une entreprise « chargée de fabriquer des puces intégrées dans les drones israéliens à destination de la Palestine ».
« Dans le cadre d’une enquête sur les ventes d’armes en Israël, notre reporter couvrait une manifestation menée au siège de l’entreprise d’armement Exxelia, visée par une plainte pour complicité de crimes de guerre et homicide », a annoncé sur X le média Blast, en début de soirée.
Blast a ainsi dénoncé « une atteinte grave et injustifiable à la liberté d’informer » et demande « sa libération immédiate ».
Reporters sans frontières (RSF) a également dénoncé « un risque d’atteinte au secret des sources » de la journaliste, en appelant à ce que « la reporter qui couvrait une action contre les ventes d’armes à Israël [soit] libérée ».
« La police ne peut pas forcer un.e journaliste à révéler ses sources, elle ne peut pas la forcer à donner l'accès à son téléphone. », a écrit Ariane Lavrilleux sur X. cette journaliste aussi a été arrêtée par la police française pour un rapport sur les activités de la DGSE.
« Couvrir un événement quel qu'il soit, relater des faits, avoir des sources... c'est la base du journalisme. », a déclaré le site d’investigation Disclose.
Sept personnes ont été arrêtées lors de cette manifestation pro-Palestine et pro-Paix dans la capitale française.