L'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie, le Qatar et l'Autorité palestinienne (AP) ont condamné dans des déclarations officielles le raid israélien qui a visé une école abritant des Palestiniens déplacés dans la ville de Gaza samedi matin, faisant des dizaines de morts et de blessés.
Le Royaume d'Arabie saoudite condamne avec la plus grande fermeté le fait que les forces israéliennes aient pris pour cible l'école Al-Talebin, qui abrite des personnes déplacées dans le quartier d'Al-Daraj, à l'est de la ville de Gaza, a déclaré le ministère saoudien des affaires étrangères dans un communiqué publié samedi.
Dans sa déclaration, le ministère saoudien des affaires étrangères souligne "la nécessité de mettre fin au massacre dans la bande de Gaza, qui connaît une catastrophe humanitaire sans précédent en raison des violations continues par Israël du droit international et du droit humanitaire international, et dénonce l'inaction de la communauté internationale qui tient Israël pour responsable de ces violations".
Dans une déclaration faite samedi, le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné "avec la plus grande fermeté le bombardement par Israël de l'école Al-Ta'baeen, qui abrite des personnes déplacées", et a considéré ce bombardement comme "une violation flagrante des règles du droit international et une continuation du ciblage systématique des civils et des abris pour les personnes déplacées", selon une déclaration publiée par l'agence de presse jordanienne, Petra.
Le porte-parole du ministère, l'ambassadeur Sufyan Al-Qudah, a affirmé que le royaume "condamne et dénonce absolument les violations continues par Israël du droit international et du droit humanitaire international, en l'absence d'une position internationale ferme pour freiner l'agression israélienne et l'obliger à respecter le droit international et à cesser son agression sur Gaza, qui se traduit par des tueries, des destructions et une catastrophe humanitaire sans précédent".
Dans une déclaration du ministère des affaires étrangères, le Qatar a condamné "le bombardement israélien d'une école abritant des personnes déplacées à l'est de la ville de Gaza, qui a tué et blessé des dizaines de personnes", le qualifiant de "massacre horrible" et de "crime brutal" contre des civils non armés et de violation flagrante des principes fondamentaux du droit humanitaire international et de la résolution 2601 du Conseil de sécurité de l'ONU, selon la déclaration, rapportée par l'Agence de presse du Qatar (QNA).
L'Autorité palestinienne (AP) a condamné le bombardement israélien de l'école et de la mosquée al-Taba’een dans la ville de Gaza et a déclaré qu'elle tenait les États-Unis pour responsables.
"Cette attaque s'inscrit dans le cadre des atrocités commises quotidiennement par les forces israéliennes à Gaza et en Cisjordanie", a déclaré Nabil Abu Rudeineh, porte-parole du président de l'Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas, dans un communiqué.
M. Abu Rudeineh a ajouté que l'administration américaine était également responsable de l'attentat "en raison de son soutien financier, militaire et politique à Israël".
En plus, l'Ayatullah Sistani, qui occupe le rang le plus élevé parmi les mujtahids et les érudits du monde islamique, me bureau des affaires politiques d’Ansarrallah du Yémen, le Premier ministre irakien, le vice-président du Mouvement du Hamas, ainsi que l'organisation égyptienne Al-Azhar, dans des déclarations séparées, ont vivement condamné des récents crimes israéliens à Gaza.