Téhéran-IRNA- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères réagissant ce jeudi aux politiques belliqueuses et expansionnistes de l’Organisation militaire du traité de l'Atlantique nord a déclaré : « Le nouveau secrétaire général de l'OTAN devrait être responsable de l'insécurité croissante qui a été imposée au monde, y compris à l'Europe, en raison des politiques provocatrices et totalitaires de certains membres. »

 Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmail Beqaï réagissant aux évolutions a écrit sur sa page X ce jeudi matin, 5 décembre : « Le nouveau secrétaire général de l'OTAN, qui prétend connaître psychologiquement le président élu des États-Unis, a une étrange insistance à élaborer un plan pour le futur gouvernement américain. »

Il a ajouté : « Les recommandations de M. le Secrétaire Général ne sont rien d'autre qu'une incitation à davantage de militantisme à travers la polarisation du monde. Cette approche contreproductive ne peut être en aucun cas responsable. »

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a poursuivi : « M. le secrétaire général devrait être responsable de l'insécurité croissante qui a été imposée au monde, y compris à l'Europe, en raison des politiques provocatrices et totalitaires de certains pays membres de l'OTAN. »

Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a averti le futur président américain Donald Trump qu'un accord de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine qui serait favorable à la Russie constituerait une « grave menace pour la sécurité ».

« Nous ne pouvons pas avoir une situation où (le Nord-Coréen) Kim Jong Un, le dirigeant russe, (le Chinois) Xi Jinping et l'Iran se congratulent parce que nous avons un accord qui n'est pas bon pour l'Ukraine, parce qu'à long terme, il y aura une grave menace pour la sécurité non seulement de l'Europe, mais aussi des États-Unis », a déclaré le Néerlandais dans une interview au journal britannique “Financial Times”.

Rutte a transmis ce message à Trump lors de leur rencontre en Floride le 22 novembre, au cours de laquelle il a tenté de le convaincre que Washington devrait maintenir son soutien à Kiev après son retour à la Maison Blanche.