Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi a tenu ces propos à l'issue d'une réunion avec les ses homologues russe et turc, samedi à Doha, la capitale du Qatar.
Les chefs de la diplomatie des trois pays garants du processus de paix d'Astana ont discuté des derniers développements en Syrie suite à la résurgence des terroristes dans ce pays.
"Les participants étaient convenus que le conflit devait cesser et qu'un dialogue politique devait être établi entre le gouvernement syrien et les « groupes d'opposition légitimes, a-t-il réaffirmé".
Il a déclaré que la question « la plus importante » sur laquelle les parties se sont entendues était que « le dialogue politique entre le gouvernement syrien et les groupes d'opposition légitimes » devrait commencer.
Il a ajouté que les trois ministres des Affaires étrangères ont eu une « très bonne » réunion, à laquelle a également assisté l'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen.
"Il y a eu un consensus parmi tous les participants sur le fait que les hostilités en Syrie doivent cesser immédiatement et que l'intégrité territoriale du pays et la souveraineté nationale doivent être respectées sur la base de la résolution de l'ONU", a réitéré le chef de la diplomatie iranienne
Il a noté que les consultations avec le gouvernement syrien et d’autres pays se poursuivaient.
Il a rencontré ses homologues syrien et irakien à Bagdad la veille, leur déclaration affirmant que « la coordination continue, la coopération et l'engagement diplomatique » sont le seul moyen d'éviter une nouvelle escalade.
Lors d'une conférence de presse conjointe après la réunion, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que Téhéran se tiendrait aux côtés de Damas contre les groupes terroristes qui " mènent sans aucun doute une conspiration américano-sioniste".