Téhéran (IRNA)- « Bien que les commendataires et les auteurs de la « politique de pression maximale », aient échoué à atteindre leurs objectifs mais ils ont réussi à « une violation maximale des droits du peuple iranien ». Plus regrettable encore c’est que les prétendus mécanismes internationaux des droits de l'homme n’ont pas non plus restauré les droits du peuple iranien, même pas un minimum », déplore ce mercredi le secrétaire du Centre iranien pour les Droits de l'homme, Ali Baqeri Kani.

Intervenant ce mercredi 24 février à la 46ème session ordinaire du Conseil des droits de l’homme de l'ONU, qui se poursuivra jusqu'au 23 mars, le secrétaire du Centre iranien pour les Droits de l'homme, Ali Baqeri Kani, a brossé un tableau détaillé sur les positions de la République islamique au sujet de la question des droits humains.

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«Aujourd'hui, les auteurs et les partisans des sanctions illégales et criminels contre le peuple iranien, qui ont bloqué l'accès aux équipements médicaux même en pleine période de crise sanitaire de la Covid19 expriment à tort leur inquiétude face à la situation des droits humains», a déclaré M.Baqeri Kani.

« Les pays qui accusent la République islamique d'Iran de violer les droits de l'homme avec un vote politisé, sont les mêmes pays qui, en pratique, violent les droits du peuple iranien par leurs mesures anti-droits de l'homme, y compris les sanctions et les assassinats ».

Plus loin dans ses remarques, Baqeri Kani pointent du doigt les États-Unis et Israël pour avoir assassiné le général supérieur de l’Iran, Qassem Soleimani, et le scientifique atomiste Mohsen Fakhri-zadeh. Il a déclaré que ces meurtres montrent que l'Iran paie le prix de la lutte contre le terrorisme.