Selon l'Elysée, le président Macron a déclaré samedi au président iranien l'ayatollah Ebrahim Raïssi que la relance du JCPOA est "toujours possible" mais que l'accord doit être signé "le plus tôt possible".
D’après la présidence française, Macron a également exprimé son mécontentement face à l'absence de progrès dans les négociations après leur suspension à Vienne et a souligné la nécessité pour l'Iran de revenir au JCPOA et de mettre en œuvre ses engagements nucléaires, réduits suite au retrait américain de cet accord en 2018.
Selon IRNA, cette déclaration a été publiée dimanche matin après une conversation téléphonique entre le président iranien l'ayatollah Raïssi et son homologue français Emmanuel Macron.
Au cours d'une conversation téléphonique de 120 minutes, les présidents iraniens et français ont discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale, ainsi que des développements régionaux et internationaux et des grands défis mondiaux, notamment la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique.
Dans cette conversation, le président Raïssi, faisant référence à la croissance significative de la coopération politique et économique de l'Iran avec différents pays du monde, a précisé que les sanctions américaines contre l'Iran sont préjudiciables à l'économie mondiale, en particulier à l'Europe.
Le chef du gouvernement iranien a également condamné les positions non constructives des États-Unis et des pays européens et a déclaré : « La publication d'une résolution à l'Agence de l'énergie atomique était une action de crise dans le but de créer une pression contre la nation iranienne, ce qui porte atteinte à la confiance politique. »
Le chef du Conseil suprême de sécurité nationale iranien a également souligné que la République islamique d'Iran considère que la conclusion d'un accord dépend du règlement complet des problèmes existant et de la fourniture des garanties nécessaires, y compris le respect continuel des parties à l’égard de l'accord et la réalisation des intérêts économiques de la nation iranienne.