Selon l'IRNA, Mikhail Ulyanov, ambassadeur de Russie et représentant permanent de ce pays auprès des organisations internationales basées à Vienne, qui est également le chef de la délégation russe dans les négociations pour la levée des sanctions, a écrit ce dimanche 7 août sur sa page twitter : « Aujourd'hui, j'ai de nouveau rencontré le coordinateur de la l'Union européenne pour les pourparlers de Vienne sur le JCPOA (Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC). Il paraît qu'on progresse. »
Il a exprimé l'espoir que la poursuite de ce processus aboutira à un accord final.
Le nouveau cycle de négociations sur la levée des sanctions, après une pause de près de cinq mois, a débuté jeudi dernier dans la capitale autrichienne. Il y a quelques heures, le négociateur en chef iranien Ali Bagheri Keni est entré à l'hôtel Cobourg pour s'entretenir avec l’espagnol Enrique Mora, l e coordinateur de l'Union européenne (UE) chargé de superviser les pourparlers sur le nucléaire iranien.
Entre-temps, les pourparlers ont atteint une étape cruciale. La conclusion de l'accord final dépend des décisions politiques de l'Occident, en particulier des États-Unis d'Amérique, en tant que partie violant l'accord multilatéral de 2015 (sous Donald Trump en 2018)
La délégation de la République islamique d'Iran souligne qu'il est nécessaire de parvenir à un accord « fiable et durable ».
Dans son tweet, le principal négociateur iranien, Ali Bagheri Kani, a affirmé que Téhéran travaille en étroite collaboration avec les signataires restants de l'accord sur le nucléaire de 2015 (Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne), ainsi qu'avec Borrell « pour donner une nouvelle chance aux États-Unis de faire preuve de bonne foi et d'agir de manière responsable. »
Les négociations entre l'Iran et les puissances mondiales sont en cours dans la capitale autrichienne depuis l'année dernière, avec une série d'interruptions dues à des désaccords majeurs entre Téhéran et Washington qui reste toujours indécis.
Les points de blocage restants comprennent la levée des sanctions, les garanties que les sanctions ne seront pas rétablies par la future administration américaine, la coopération technique (loin de toute politisation) entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique, et la suppression des restrictions illégales commerciales.
La délégation de la République islamique d'Iran souligne qu'aucune question ne devrait être utilisée comme levier de pression contre l'Iran à l'avenir et à cet effet elle veut des garanties.