Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a annoncé que l'examen détaillé des déclarations de la partie américaine avait commencé, et la République islamique d'Iran fera part de son point de vue à cet égard au coordinateur après une fois ses études terminées.
Téhéran avait accusé les États-Unis d’être responsables du « retard » dans la conclusion d’un accord attendu sur la relance de l'accord multilatéral de 2015 sur le nucléaire.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne réagissant aux évolutions avait également déclaré que Téhéran avait répondu de manière « constructive » au projet de texte proposé par l'Union européenne.
Kan'ani avait insisté que Téhéran avait fait preuve d'une « grande flexibilité » dans les pourparlers. Mais il a noté qu'il restait quelques questions très importantes à régler avant qu'un accord ne soit conclu.
En attendant, tout comme les autres signataires du Pacte international en agonie depuis le retrait US, la réponse américaine, Téhéran avait déclaré que les États-Unis et l'Europe avaient plus besoin d'un accord pour la relance que l'Iran. Il a déclaré que son pays souhaitait « un accord durable qui protège ses intérêts légitimes ».
Téhéran a ajouté qu’il ne se laissera pas faire attendre l'Occident et ne liera pas l'économie nationale aux pourparlers.
Téhéran a soumis sa réponse au projet de texte proposé par l'UE il y a plus d’une semaine.
Le Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) a été plongé dans le chaos lorsque l'ancien président américain Donald Trump en est sorti unilatéralement et a réimposé des sanctions à l'Iran.
Téhéran veut maintenant des garanties que les États-Unis n'abandonneront plus le pacte multilatéral.
L’Iran a déclaré à maintes reprises qu’il ne se laisserait pas imposer par les Etats-Unis une solution contraire à ses intérêts et à ses droits imprescriptibles et qu’il ne lierait pas l'économie nationale aux pourparlers.
Depuis l'année dernière, l'Iran et les autres signataires ont tenu plusieurs séries de pourparlers pour relancer l'accord avec une implication indirecte des États-Unis.