Le tribunal de Nanterre a condamné Claude Guéant à dix-huit mois d'emprisonnement, dont douze assortis d'un sursis probatoire, à l'issue d'un procès où l'ancien ministre de l'Intérieur était jugé pour escroquerie des frais concernant sa campagne législative de 2012. Il a également été condamné à une amende de 30 000 euros.
Nommé au poste clé du secrétaire général de la Présidence de la République dès les premiers jours de Sarkozy à l’Elysée (2007-2011), et ensuite sélectionné comme le ministre de l’Intérieur entre 2011 et 2012 dans la primature de François Fillon, Claude Guéant est ajouté à la longue liste des politiciens français dont le sort politique se heurte aux procès de corruption liés aux campagnes électorales.
Ces politiciens malheureux, victimes ou bourreaux, sont devenus représentant d’un phénomène français qui résulte du manque de la transparence dans les budgets électoraux. Le problème est en rapport peut-être avec le système du financement des campagnes électorales dans l’Hexagone.
On parle dans les réseaux sociaux sur les chèques des fonds étrangers reçus par certains partis politiques en France. Dans le cas de Claude Guéant, ce sont apparemment les dettes non remboursées qui ont causé le malheur de l’ancien « Cardinal » du gouvernement Sarkozy. Mais dans son livre « Quelques vérités à vous dire », l’ancien ministre français de l’Intérieur dévoile un autre visage de la politique française. Dans ce livre, Claude Guéant se considère victime d’une « instrumentalisation » politique. La vérité politique est beaucoup plus différente de l’image embellie que les médias français envisagent de nous montrer.
Date de publication: 28 novembre 2022 - 14:32
Téhéran (IRNA)- Claude Guéant, homme politique d’influence dans le gouvernement de Sarkozy, a été condamné pour sa corruption financière lors des campagnes électorales, une maladie contagieuse chez les politiciens français même à l’ère de Macron.