Le 04 mai 2023, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour le placement de jeunes mineurs à la prison de Metz-Queuleu.
Deux cas de la violation des droits des enfants ont été notamment énumérés par la structure européenne des droits de l’homme.
Selon la France info, la première affaire concerne la rétention d'une mère guinéenne et de son fils âgé de sept mois et demi, durant neuf jours, en vue de leur transfert vers l'Espagne, indique la Cour dans son arrêt.
Ce geste du régime français était contre l'article 3 de la Convention" européenne des droits de l'Homme, qui interdit les traitements inhumains et dégradants.
Le deuxième dossier concerne l’affaire d’une famille angolaise, une mère et ses trois enfants de huit mois, six et treize ans au moment des faits.
Cette famille réfugiée africaine avait été retenue au centre de rétention administrative de Metz-Queuleu, puis transférée à celui du Mesnil-Amelot en Seine-et-Marne en vue de leur transfert vers le Portugal.
Dans ces deux dossiers, la Cour européenne des droits de l'homme a également conclu à des violations du droit à la liberté et à la sûreté et du droit de faire statuer à bref délai sur la légalité de la détention de la Convention, ajoute, le média français dans un article publié sur son site Internet.
Selon l'association de solidarité avec les migrants et les réfugiés, « Le Centre de Rétention de Metz est celui où l'on retrouve le plus d'enfants en 2022. 64 enfants sur les 94 retenus dans l'hexagone, en 2022, l'étaient à Metz. L’enfermement d’un enfant, source importante de stress et d'angoisse, est violent et traumatisant et constitue un traitement inhumain ou dégradant. »
La France est déjà condamnée dans onze dossiers de la violation des droits humains par la Cour européenne des droits de l’homme.
En 2022, la prison de Metz comptait 38 familles avec 64 mineurs.
Une des critiques que les défenseurs des droits de l’homme adressent contre le nouveau projet de la Loi de l’immigration du régime français concerne l’enfermement des réfugiés dans les centres de détention.
Plusieurs émeutes et incendies se produisent chaque année dans ces centres policiers où la vie des réfugiés est menacée.
En outre, les défenseurs des droits de l’homme s’inquiètent des risques que les réfugiés vont subir après la déportation forcée dans leur pays d’origine.
La question de la migration est au centre des débats au sein des pays européens. Dans un récent cas, le ton est monté entre l’Italie et la France. Le ministre français de l’Intérieur a accusé l’Italie dans le flux migratoire qui s’oriente vers la France.
Darmanin a affirmé jeudi que la première ministre italienne d’extrême droite Georgia Meloni « est incapable de régler les problèmes migratoires ». Une accusation qui illustre la surenchère anti-migrants en cours au niveau européen.
La première ministre française a également promis d’augmenter le nombre des policiers dans la frontière entre les deux pays dans le département des Alpes-Maritimes en vue de barrer la route des réfugiés.
Sur le même alignement, le ministre italien des Affaires étrangères vient d’annuler sa visite en France en publiant ce message sur sa page Twitter « Je n'irai pas à Paris pour la rencontre prévue avec Mme. Colonna. Les offenses du ministre Darmanin envers l'Italie sont inacceptables, ce n'est pas dans cet esprit qu'il faut affronter les défis européens communs. »