Téhéran (IRNA)- L’assassinant d’un jeune de 17 ans adolescent à Nanterre a une fois de plus révélé l'ampleur de la violence de la police française en tant que force militaire la plus violente en Europe, le pays qui, outre le comportement le plus dur de la police, connaît le plus intense et le plus grand nombre de manifestations et le plus grand volume de grèves en Europe.

Ces derniers jours, avec la mort d'un jeune de 17 ans dans la rue d’un quartier de l'ouest parisien, une vague de protestations s'est déclenchée en France, qui s'est poursuivie pendant au moins trois nuits consécutives et il risque de continuera également dans les jours et les nuits à venir.

Les manifestants ont mis le feu à certains bâtiments publics, écoles et installations de la ville, et la police a interpellé environ 700 personnes jusqu'à présent. De plus, le gouvernement français a mis 40 000 forces de police en état d'alerte pour contrôler les manifestations à travers le pays.

La police française, en tant que l'une des polices les plus armées de l'Europe, dispose d'une variété d'équipements tels que des grenades, des gaz lacrymogènes et des armes de poing non létales telles que le pistolet Flashball ; Même parfois des outils classés comme équipement de guerre.

La police dit qu'elle utilise cet outil pour "maintenir l'ordre" lors des manifestations nationales dans le pays, mais les détracteurs de la performance de la police estiment que la quantité d'utilisation de cet outil par les forces de l'ordre est "excessive" et conduit à l'escalade de la police forcer la violence contre Il a été des manifestants.

Des organisations de défense des droits humains, dont les Nations Unies, le Conseil de l'Europe et Amnesty International, ont déjà critiqué le comportement violent de la police française contre les manifestants, notamment lors des manifestations contre la réforme de la loi sur les retraites cette année.

Selon Sébastien Roché, chercheur expert sur les performances policières au Centre national de la recherche scientifique, de nombreux États membres de l'UE ont depuis longtemps mis en œuvre des politiques de désescalade, traitant théoriquement les manifestants avec une plus grande responsabilité et moins d'armes.

Selon lui, « il y a une grande différence entre la performance de la France et celle des grands voisins européens de ce pays ; Même les pays qui font face à des protestations populaires généralisées.

Selon les experts, plusieurs éléments ont influencé ce mode d'opération de la police française ; y compris l'histoire coloniale de ce pays et les conséquences des manifestations étudiantes-ouvrières de mai 1968 en France.

Roché souligne également le fait que l'équipement de la police française, y compris les grenades, les canons à eau, les gaz lacrymogènes, les matraques et les armes à feu, a causé presque toutes les blessures des manifestants lors des récentes manifestations dans ce pays.

Un rapport du site « dhunespoliciers.fr » précise également que depuis novembre 2018 et le début du mouvement des gilets jaunes, l'utilisation d'armes « flashball » a fait 620 blessés et 29 personnes définitivement amputées, et 28 % des victimes de violences. La police a également été visée à la tête lors de ces manifestations.

Lors des manifestations des gilets jaunes en France, 11 personnes ont été tuées et 2 495 personnes ont été blessées. (5 personnes ont été amputées des mains, 24 personnes ont perdu les yeux et 268 personnes ont eu le crâne endommagé) Le coût des dommages a été estimé à 1,5 million d'euros.

Bien que la France ne soit pas le seul pays d'Europe à être équipé de ces armes, par rapport à d'autres pays européens, ces développements en France sont considérés comme une anomalie, et l'arsenal de la police française est beaucoup plus important que celui de l'Angleterre, de l'Allemagne et des pays scandinaves, qui utilisent des armes pour disperser les manifestants.

La violence en France est toujours reproduite de telle sorte qu'en même temps que des personnes sont tuées par la police, leurs propres forces de sécurité ne sont pas épargnées par la violence des manifestants, et les blessures infligées à plus de 200 forces de police peuvent être évalué à cet égard.

Plus tôt, en mai de cette année, le ministre de l'Intérieur français avait annoncé qu'au moins 108 officiers avaient été blessés dans tout le pays lors d'affrontements entre la police et des manifestants en colère contre la réforme de la loi sur les retraites (relevant l'âge de la retraite de 62 à 64 ans).

L'expérience a montré que la violence policière française a non seulement contribué à réduire le nombre et l'intensité des manifestations, mais le nombre de grèves dans ce pays est également bien plus élevé que dans d'autres pays européens.

Par exemple, en Angleterre de 2008 à 2017, il y a eu en moyenne 21 jours de grève pour 1 000 salariés par an, ce qui est bien moins qu'en France avec 118 jours par an.

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