L’ancien Premier ministre français était invité par le mouvement démocrate (MoDem), un parti du camp Macronie, dans sa cérémonie de la rentrée organisée à Guidel.
Le chef du parti Horizons, un allié de Macron, a pourtant pris sa distance avec le locataire de l’Elysée.
Lors d’un meeting politique du MoDem où étaient invités Stéphane Séjourné, président de la Renaissance et plus de 1 000 sympathisants du clan Macronie, Edouard Philippe n’a pas hésité à critiquer la condition actuelle de la France dans les domaines tels que le pouvoir d’achat et le logement.
« Sortir du marché de la location les appartements classés G, c'est réduire l'offre pour les plus modestes. Ceux qui vont en payer le prix, ce sont ceux qui ont besoin de logements peu chers. C'est une impasse pour les plus modestes. », souligne l’ancien Premier ministre français.
« Il y a là quelque chose qui est une bombe sociale, une bombe humaine qu'il faut régler et des villes comme Amsterdam, Londres ou aux États-Unis ont compris la nécessité de la régulation. », a-t-il ajouté.
Edouard Philippe a estimé : « Nous devons changer la logique de la politique du logement. Nous n'avons pas de très bons résultats et pourtant nous y consacrons beaucoup d'argent, près de 40 milliards d'euros par an. »
Lors de sa campagne présidentielle en 2017, Macron avait déjà fait de la question du logement, une de ses priorités.
« Aujourd'hui, environ 1,8 million de ménages sont en attente d’un logement social ou d'un changement de logement. Nous construirons 80 000 logements pour les jeunes : 60 000 logements pour les étudiants et 20 000 logements pour les jeunes actifs. », affirme Macron sur la liste des propositions de sa campagne électorale.
« Nous amplifierons le programme de rénovation urbaine en le portant à 10 milliards d'euros, permettant ainsi de répondre aux enjeux des 450 quartiers retenus. », continue un document de la campagne électorale de Macron publié sur le site de La République en marche.