Ce jeudi 9 novembre était marqué dans l’agenda du président français par la conférence humanitaire organisée à l'initiative de la France, où Emmanuel Macron a appelé à un arrêt des bombardements d’Israël contre la bande de Gaza.
"Aujourd’hui, la situation est grave et se dégrade chaque jour davantage. Il faut une pause humanitaire très rapide et œuvrer à un cessez-le-feu", a lancé le président français.
"Si on veut vraiment protéger des vies, …, cela doit passer par la remise à l'accès de l'eau, de l'énergie et de cette trêve qui doit conduire à un cessez-le-feu", a encore précisé Emmanuel Macron.
Ce vendredi 10 novembre a été également marqué par une interview accordée à la chaîne BBC où le président Macron a réitéré la demande de Paris sur la nécessité d’une trêve humanitaire à Gaza.
Dans une interview accordée à la télévision britannique, le président a estimé qu'il n'y a "pas d'autre solution qu'une pause humanitaire" et qu'un "cessez-le-feu" à Gaza, a rapporté BFMTV.
"Aujourd'hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces dames, ces personnes âgées sont bombardés et tués. Il n'y a donc aucune raison et aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter", a lancé le chef d’Etat français.
Selon lui, "il est important, à moyen et long terme, de reconnaître que toutes les vies comptent". Les bombardements des civils à Gaza n'ont "aucune justification".
Il s'est aussi dit inquiet que le "bombardement massif" de Gaza crée du "ressentiment" dans la région.