Téhéran (IRNA)- A l'encontre de dix autres cadres et élus centristes, l'accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10 000 à 30 000 euros d'amende pour Bayrou, un allié de Macron. 

Le parquet a requis, mardi 14 novembre, 30 mois de prison avec sursis, 70 000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité avec sursis contre le triple candidat à la présidentielle François Bayrou. L'homme politique est mis en cause pour complicité de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants d'eurodéputés de l'UDF et du MoDem, rapporte France info.

A l'encontre de dix autres cadres et élus centristes, l'accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10 000 à 30 000 euros d'amende, avec des peines d'inéligibilité là aussi avec sursis. Des amendes de 300 000 euros dont 100 000 ferme, et 500 0000 dont 200 000 ferme ont été demandées respectivement pour l'UDF et le Modem.


A l'issue d'un réquisitoire de près de sept heures, les deux procureures ont affirmé que François Bayrou avait été le "décideur principal" d'un "système" de détournements de fonds européens au bénéfice des structures centristes entre 2005 et 2017.


"Il est rompu à la vie politique et à ses mécanismes et alors qu'il porte haut les valeurs de probité et d'exemplarité (...) il sait parfaitement à quel point les détournements qu'il orchestre portent atteinte aux valeurs qu'il promeut", a déclaré la procureure. 


Ce sera un coup mortel pour MoDem qui est considéré comme un mouvement centriste et proche du clan Macronie.