Dans une démarche non constructive, non technique et politiquement motivée, le discours d'ouverture de M. Grossi lors de la réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA, le lundi 3 juin, a une fois de plus fait de fausses déclarations sur le programme nucléaire pacifique de la République islamique d'Iran et a secrètement ouvert la voie aux pays occidentaux pour qu'ils adoptent une résolution contre l'Iran lors de l'actuelle réunion du conseil des gouverneurs.
Il semble que M. Grossi n'ait pas retenu la leçon de l'inefficacité et de l'effet politique destructeur des précédentes actions de l'Agence avec l'Iran, et cette fois-ci, il devra faire face à une réponse plus forte de la part de l'Iran.
L'approche de l'Agence internationale de l'énergie atomique ces dernières années, en particulier après le retrait des États-Unis du JCPOA et l'échec de l'accord sur le nucléaire iranien, a été basée sur le travail politique du secrétaire général plutôt que sur des questions techniques.
Cette approche politique, qui est devenue une plate-forme pour les polémiques créées par l'Occident contre notre pays, en plus de détruire l'indépendance de l'AIEA, a également nui à la perception qu'a l'Iran de l'Agence en tant qu'institution internationale neutre.
Il ne fait aucun doute que ces actions non constructives et la transformation de la vision iranienne de l'Agence, qui est passée d'un organisme international neutre à un jouet, une plateforme et un prétexte pour créer une controverse de la part de l'Occident, ont rendu difficile la voie de la coopération et des relations entre l'Iran et l'Agence, et la réponse de l'Iran sera plus sévère.