Cette condamnation intervient après que la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont accusé l'Iran de saper l'accord nucléaire de 2015, connu sous le nom de Plan d'action global commun, PGAC .
Elles ont lancé cette accusation à la suite d’un rapport de l’agence internationale de l’Energie nucléaire, AIEIA, selon lequel Téhéran étendait ses capacités nucléaires.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l’amère ironie est que les pays qui ont adopté dans une fuite en avant des approches politisées et non constructives, sur le PGAC accusent l’Iran de vider l’accord de son contenu.
Le ministère a également rappelé que ces pays eux-mêmes sont responsables du statut actuel de l'accord en agonie.
L’Iran a souligné que son programme nucléaire a toujours été pacifique et à vocation civile, ajoutant que les armes nucléaires n’ont AUCUNE place dans la doctrine militaire et de défense de la République islamique d’Iran.
Le Plan global d’action commun était un accord international multilatéral signé entre l’Iran et cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, plus l’Allemagne, en 2015, dans le but de forcer l’Iran de réduire ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions qui lui ont été imposées notamment par les États-Unis.
Cependant, l’ancien président américain Donald Trump a retiré unilatéralement les États-Unis de l’accord en mai 2018, et a imposé de lourdes sanctions économiques à Téhéran malgré la tenue de ses engagements.
Après une année de retenue stratégique, suite à l’échec d’autres parties signataires européennes, à honorer leurs engagements et à garantir les intérêts de l’Iran dans le cadre de l’accord, Téhéran a commencé à se soustraire, au nom des articles prévus dans le Pacte multilatérale, de ses engagements envers le PAGC, et cela de façon claire et déclarée.
Dans une déclaration partielle et partiale, publiée samedi, les ministres des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne, proches alliés des Etats-Unis et d’Israël, ont condamné ce qu’ils ont appelé « les dernières mesures » prises par l’Iran « pour étendre davantage son programme nucléaire ».
Il est également à mentionner qu’à la fin 2020, le parlement iranien a adopté un plan stratégique pour contrer les sanctions, invoquant le non-respect du plan d'action global conjoint signé entre l'Iran et la partie d’en face et l'imposition illégale de sanctions à l'Iran.
Nouvelles fausses allégations de l’E3 contre le programme nucléaire civil iranien: Téhéran condamne
Téhéran (IRNA)- Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné une déclaration commune de trois pays européens sur le programme nucléaire de la République islamique. Le ministère affirme que la déclaration est absurde et invalide et contient de fausses allégations.
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