Date de publication: 8 novembre 2024 - 02:03

Téhéran - IRNA - La France a convoqué l'ambassadeur du régime d’Occupation d'Israël en poste à Paris après l'attaque contre les gardes du corps du ministre des Affaires étrangères à Qods (Jérusalem) occupée.

La police israélienne est rentrée de force dans le domaine national français de l’Eleona, à Qods (Jérusalem) occupée et elle a arrêté 2 gendarmes.

Les gendarmes avaient demandé aux policiers de ne pas entrer dans ce lieu, avant la visite prévue du ministre des affaires étrangères.

La police israélienne est entrée "armée" et "sans autorisation" dans le domaine national français de l'Eleona. Les 2 gendarmes français, ont été arrêtés, puis relâchés au bout d’1h.

Les deux gendarmes français arrêtés par la police israélienne sont des gardes de sécurité diplomatique (GSD) français. Ils ont été conduits dans un commissariat puis relâchés après vérification des images et vidéos en leur possession.

Paris dénonce une « situation inacceptable ».

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot réagissant à l’incident a déclaré : « Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël ... »

La France convoque sans tarder l'ambassadeur d'Israël à Paris

L’Elysée avait annoncé il y a quelques semaines dans un communiqué que le président français Emmanuel Macron, lors d'une conversation avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avait qualifié les attaques aveugles et sans but du régime israélien de facteur d’intensification des pertes humaines « insupportables » à Gaza et au le Liban, avant de les condamner.

Dans un communiqué, l'Elysée a annoncé la conversation téléphonique entre le président français et Netanyahu et a annoncé que Macron avait souligné l'engagement de la France à empêcher la propagation des tensions dans la région, qui « aurait des conséquences dévastatrices pour les populations et la sécurité internationale ».

Selon le communiqué, le président français a également condamné les "attaques israéliennes aveugles qui ne font qu'exacerber le bilan humain", faisant référence aux pertes humaines "insupportables" à Gaza et au Liban.

L'Elysée a ajouté que lors de cette conversation, Macron a souligné la nécessité d'établir un cessez-le-feu « sans délai » au Liban et a demandé à Netanyahu d'arrêter ses opérations.

Le président français a également exprimé sa colère face aux attaques qui ont fait plusieurs blessés parmi les soldats de maintien de la paix des Nations Unies (FINUL) au Liban et a appelé le régime israélien à mettre fin au « ciblage injustifié » des forces de l'ONU dans la région, indique le communiqué.

L’Elysée a ajouté que Macron a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation en Cisjordanie, aux « violences contre les civils, notamment de la part des colons sionistes ».

De même, Macron a déclaré mardi dans une déclaration que Benjamin Netanyahu ne devrait pas oublier qu’Israël a été créé par une résolution même de l’ONU.

Faisant référence à la résolution approuvée en novembre 1947 par l'Assemblée générale des Nations Unies concernant le projet de diviser la Palestine en deux États juif et palestinien, il a déclaré lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement français : « Netanyahu (qui est allé jusqu’à dénoncer l’ONU)  ne doit pas oublier qu'Israël a été créé par la décision même des Nations Unies. »