Mercredi 8 décembre, heure locale, le gouvernement américain a ajouté le nom de 24 entreprises à sa liste de contrôle des exportations sous prétexte de soutenir le secteur militaire et de défense de la Russie, les activités nucléaires du Pakistan et de fournir des pièces à une entreprise iranienne.
Le département américain du Commerce a accusé ces entreprises de travailler à des fins contraires, selon ses mots, à la sécurité nationale et à la politique étrangère des États-Unis.
La liste comprend des entreprises de Russie, des Émirats arabes unis, de Lettonie, du Pakistan, de Singapour et de Suisse.
Parmi les organisations russes, 10 entreprises, dont "Ros Electronics", "Milander" et "Milver" figurent dans cette liste.
Pendant ce temps, les données publiées par le US Census Bureau montrent que les importations de Washington en provenance de Russie en octobre ont plus que doublé par rapport au mois précédent.
Selon les rapports, les données du Bureau américain du recensement montrent que l'importation de marchandises russes aux États-Unis a plus que doublé en octobre et a atteint la valeur de 732,4 millions de dollars.
Ce chiffre d'octobre est le plus élevé par rapport aux cinq derniers mois.
Les importations américaines en provenance de Russie en juin valaient 661,1 millions de dollars. En juillet, elles valaient 484,4 millions de dollars et en août 522,1 millions de dollars, alors que cette importation a diminué à 332,1 millions de dollars en septembre 2022, soit la valeur d'importation la plus faible depuis janvier 2002.
En revanche, les exportations de produits américains vers la Russie sont passées de 90,4 millions de dollars en septembre à 80,1 millions de dollars en octobre.
Par rapport aux chiffres de janvier, les exportations américaines vers la Russie ont diminué de 316,8 millions de dollars.
Le Groupe des Sept a fixé lundi un plafond sur le prix du pétrole brut russe exporté par voie maritime afin de limiter la capacité de Moscou à financer la guerre en Ukraine, mais Moscou a déclaré qu'il n’accepterait pas cette décision même s'il est contraint de réduire sa production.
Sergei Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères et diplomate de haut rang de son pays, a comparé mardi les tentatives des États-Unis et des pays européens pour imposer des restrictions sur le prix du pétrole russe « à couper la branche sur laquelle ils sont assis » .
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