Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeid Khatibzadeh a ajouté : « La République islamique d'Iran n'a jamais quitté le JCPOA pour retourner à cet accord. »
En réagissant contre les propos des ministres américain et français des Affaires étrangères concernant le dossier nucléaire iranien, prononcés lors du déplacement d’Antony Blinken à Paris, le porte-parole de la diplomatie iranienne a annoncé : « Les États-Unis et les Européens savent mieux que l'Iran a pris sa décision sage lorsque, malgré le retrait unilatéral des États-Unis du JCPOA et l'imposition de sanctions illégales et oppressives contre le peuple iranien et l'inertie de l'Europe, est resté dans l’accord nucléaire en vue conserver le JCPOA. »
« Au cours des pourparlers de Vienne, il a été répété à plusieurs reprises que ce sont les États-Unis qui ont bouleversé l'équilibre du JCPOA et, dans un non-respect total, ont pratiquement empêché la mise en œuvre de l’accord nucléaire. Il a été souligné à plusieurs reprises que la République islamique d'Iran est tout à fait prête à suspendre les mesures compensatoires et à reprendre l'exécution de ses obligations au titre du JCPOA, à condition que les États-Unis aussi appliquent pleinement leurs engagements. Les autres parties signataires sont bien informées de la position de l'Iran. Il est clair qu'un accord sera possible si les États-Unis prennent sa décision pour mettre pleinement en œuvre leurs engagements et cessent d'utiliser les sanctions comme levier. », a ajouté le haut diplomate iranien.
« Notre position n'a pas changé depuis le début des pourparlers à Vienne. Nous exigeons la levée des sanctions américaines, et la vérification de cette levée efficace des sanctions et puis nous prenons des mesures pour prendre nos engagements dans le cadre de l’accord nucléaire. Actuellement, ce sont les autres parties qui doivent prendre leur décision. », a conclu le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.