Téhéran (IRNA)- Le 6 mai, et deux jours avant la journée de commémorations de la victoire contre le nazisme, les néo-nazis français défilent dans le cœur de Paris. Les dangers des extrémistes s’enflamment en France.


Il y a quelques années, la chaîne qatarie Aljazeera a diffusé un documentaire sur la Génération identitaire, un groupe extrémiste des néo-nazis français. Ce groupuscule a été démantelé en mars 2021, mais la pensée extrémiste de ce mouvement est déjà reconstruite. Les groupes semblables sont actifs en France et continuent de montrer leurs muscles dans les rues de la capitale française.

Le 6 mai, juste deux jours avant la fête de la victoire contre le nazisme, les extrémistes ont défilé à Paris. 

La raison de la marche était la mort du néo-fasciste Sébastien Deyzieu, décédé lors d'une manifestation d'extrême droite à Paris en 1994.

La manifestation était organisée par l'alliance "Comité du 9 Mai" (C9M), dans laquelle le groupe militant "Groupe union défense" (GUD) est impliqué, entre autres.

En avertissant sur l’essor des mouvements extrémistes, l’alliance Nupes, farouche ennemie du RN et ses partisans idéologiques, a écrit sur son site Internet : « Les groupuscules d’extrême droite sont de plus en plus actifs en France. On ne compte pas moins de 1 300 militants d’extrême droite fichés S en France. La menace est de plus en plus présente. Elle inquiète jusqu’au plus haut sommet des services de renseignement.»

Ces tendances n’ont jamais cessé d’exister en France, mais le risque de ces pensées anti-Migration, anti-Afrique et anti-Islam est plus élevé aujourd’hui dans la société française parce que le parti politique RN peut accéder au poste du président de la République française dans les élections présidentielles du 2027. Bien que le Rassemblement national ne prenne pas officiellement ces groupuscules extrémistes en soutien, les dirigeants de ce parti de la droite montrent officieusement des sympathies pour ces tendances de l’extrême-droite.